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Ali Baâmeur cède à la pression du Ministère et envisage d’avancer l’AGE

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Dans le duel opposant le MJS au comité électoral de la FAF, le ministère semble avoir remporté le deuxième round. Après avoir fait annuler le communiqué faisant état du report de l’AGE au 27 avril, le ministère, décidé à mettre fin au “régime” Raouraoua, vient de faire fléchir le président de la commission électorale, Ali Baâmeur, qui après avoir bomber le torse en déclarant qu’il ne changerait pas de position, en début de journée, a fini par se rétracter, en début de soirée, pour admettre que la date de l’AGE pourrait être avancée.

Le natif de Ouargla, qui avait juré ce matin sur tous les saints du sud qu’il ne fera pas machine arrière, menaçant carrément de se plaindre à la FIFA dans le cas où le MJS continuait à s’ingérer dans les affaires de la FAF, vient de mettre de l’eau dans son vin. Refroidi on ne sait comment – on devine qu’on lui a sévèrement remonté les bretelles dans les coulisses – ce fidèle de chez fidèle au président sortant Mohamed Raouraoua s’est dit finalement enclin à revoir la date de l’AGE dans “l’intérêt suprême du pays” !

Le comité électoral se rétracte et calme le jeu

Un problème se pose pour la date du 27 avril, à savoir la campagne électorale des législatives du 4 mai. On ne peut faire deux campagnes électorales en même temps. On peut avancer ou reporter l’Assemblée Générale élective, en concertation avec les pouvoirs publics et dans l’intérêt de notre pays“, a déclaré Baâmeur, ce mardi soir, sur les ondes de la Radio algérienne, tout en demandant le report de l’élection de la FAF prévue pour le 20 mars.Je pense qu’il est préférable de reporter l’AG pour faire une élection qui fera honneur à notre pays. Une élection transparente où tous les candidats seront mis sur un pied d’égalité. La réputation et l’image de l’Algérie sont en jeu. On ne doit pas être la risée du monde“, a t-il expliqué histoire de sauver les apparences.

Depuis lundi, un bras de fer sans précédent oppose le clan Raouraoua au MJS. L’enjeu dans l’immédiat est la fixation de la date de l’AGE que le comité électorale, déclaré pro Raouraoua et défendant les intérêts de certains esprits clubards, a tenté de reporter au 27 avril prochain avant que le MJS ne vienne y mettre son veto.

Les élections fixées pour début avril ?

Il faut respecter nos règlements qui sont approuvés par la FIFA. On ne peut tenir l’élection le 20 mars. C’est impossible. Même les dossiers des candidats, qu’on a reçus, ne répondent pas aux critères. Ils sont irrecevables. Ces candidats doivent revoir leurs dossiers et les redéposer dans les délais fixés dans le communiqué rendu public hier“, a encore expliqué Baâmeur qui cherche encore à gagner du temps alors que la situation de l’Équipe nationale devient de plus en plus critique. “Il faut doter la FAF d’une nouvelle direction, c’est la priorité en ce moment. Les futurs responsables de la Fédération auront à prendre leurs responsabilités sur l’EN“, a-t-il pourtant déclaré dans ces propos relayés par nos confrères de TSA.

Pour conclure son intervention, Ali Baâmeur n’a pas manquer de souhaiter bonne chance à Mohamed Raouraoua pour les élections de la CAF qui se dérouleront ce jeudi à Addis-Abeba. « On espère que Raouraoua conservera sa place au sein du Comité Exécutif de la CAF. Si on perd cette place, on attendra 30 ans pour la reconquérir », a-t-il déclaré avant d’appeler « la famille du football à l’union et à la sagesse ». Concernant cette “famille”, il se dit que les présidents de clubs pourraient décider de l’arrêt du championnat si le candidat Zetchi ne revoit pas la composante de son bureau fédéral. Pas de doute, les “barons” perdent du terrain et craignent de plus en plus de voir leurs privilèges disparaitre.

Nabil Boughanem, La Gazette du Fennec

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