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L’USM Alger, moins de stars plus de promesses

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À défaut de pouvoir former, il faut savoir prévoir. Quitte à faire dans la récupération. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’USM Alger est un club qui essaye de bien préparer l’avenir. En officialisant la venue du talentueux Oussama Chita (20 ans) en provenance de l’éternel rival MC Alger, les Usmistes ont ajouté un 8e vice-champion d’Afrique U23 à leurs rangs. La plan rajeunissement est définitivement lancé au moment où le club de Soustara a effectué sa reprise ce mardi.

Ils font partie des cinq recrues sur lesquelles la direction usmiste a décidé de jeter son dévolu. Oussama Chita et Redouane Chérifi (ex-USM Bel-Abbès) sont « Rouge et Noir ». Ils retrouveront les Ayoub Abdellaoui, Mohamed Benkhemassa, Mohamed Benkablia, Oussama Darfalou, Abderrahmane Meziane et Abderraouf Benguit avec qui ils avaient atteint la finale de la Coupe d’Afrique des nations 2015 espoirs (28 novembre au 12 décembre) perdue face au Nigéria. Ils auraient même pu être au nombre de neuf si Zinédine Ferhat n’avait pas décidé d’aller tenter une expérience outre-mer avec le Havre AC après la CAN sénégalaise qui lui avait servi de tremplin.

Décidément, le propriétaire du club a changé de « stratégie recrutement » pour ce qui est de l’équipe fanion. Après avoir opté pour les noms ronflants suite au rachat du club, les Frères Haddad ont, manifestement, décidé de se passer du « bling bling » pour le remplacer avec les promesses de demain. Des footballeurs jeunes avec un certain vécu. Des joueurs qui ont déjà franchi le palier seniors avec leurs clubs vendeurs (Chita, Cherifi, Benkablia, Abdellaoui et Darfalou outre Benguit). D’autres qui l’ont fait avec l’USMA même. Là où ils ont fait quelques classes à défaut de ne pas être véritablement issus du cru, à savoir les Benkhemassa (Oran puis Académie FAF)Meziane ainsi que Farouk Chafaï (MCA).

Vous l’avez compris, le « team de Soustara » n’est pas formateur de prédilection mais il excelle dans la récupération. Maintenant, il veut se roder à la promotion d’un label local aux qualités appréciables ayant permis de tutoyer le sommet de l’Afrique il y a un an et demi de cela au Sénégal.

La prévoyance pour assurer la constance

La filiale unioniste est très active sur le marché. Pour preuve, les cinq licences pour la fenêtre de transferts estivales ont toutes été écoulées. Le Malien Soumaïla Sidibé, Fawzi Yaya et Okacha Hamzaoui s’ajoutent dans le caddy de Haddad qui est déjà plein. Ces trois joueurs ont un point en commun, ils ont tous évolué au MO Béjaïa. Une « transposition » qui reflète une politique minutieusement étudiée. On parle souvent de professionnalisme en Algérie et l’ « Ittihad » semble être l’une des rares franchises à essayer de se familiariser avec ce statut en ne recourant pas à l’emporte-pièce. Que ce soit dans la gestion de l’effectif ou de l’aspect financier, le « board » du finaliste malheureux de la Ligue des Champions CAF en 2015 essaye d’avoir des standards en adéquation avec le football pro.

En finissant leurs « achats » avant tout le monde et en effectuant également leur reprise avant tous les autres clubs (excepté le NAHD engagé en compétition arabe), les propriétaires de l’octuple vainqueur de la Coupe d’Algérie permettent à Paul Put et son staff de préparer le prochain exercice en toute sérénité. Une planification idéale pour préparer comme il se doit la Ligue des Champions africaine en septembre prochain et la Coupe de la Confédération CAF la saison à venir (à partir de février). Un apprentissage et, peut-être, une étape importante pour remporter, dans un proche avenir, la C1 qui reste LE trophée par excellence que veulent les Algérois.

Mohamed Touileb, La Gazette du Fennec

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