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Escriba, Marcelino, Courbis…les CV affluent en masse sur le bureau de la FAF !

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Aussitôt intronisé président de la FAF et doté d’un budget de fonctionnement colossal laissé par son prédécesseur, Kheireddine Zetchi devra s’attaquer à son premier gros chantier : la désignation du nouveau sélectionneur de l’Algérie. Si la situation est urgente, le nouveau boss du football algérien ne devra pas se tromper sur son choix qui pourrait être annoncé plus tôt que prévu, dès la prochaine réunion du Bureau Fédéral le 28 mars prochain.

Dans la foulée de son élection à la tête de la FAF, Kheireddine Zetchi avait annoncé en grandes pompes la nomination d’un nouvel entraîneur sous quinzaine. Il semblerait qu’à ce moment-là, le nouveau patron du football algérien avait déjà son nom en tête, bien qu’il ait pris le soin d’ajouter que le BF prendra le temps, d’ici là, d’étudier les nombreux CV qui affluent au siège de la FAF.

C’est un secret de polichinelle, Kheireddine Zetchi pencherait pour la piste espagnole. Particulièrement celle menant vers l’entraîneur actuel de Villareal, Fran Escriba (51 ans), un entraîneur à l’expérience courte mais qui connait un franc succès cette saison avec le sous-marin jaune (5ème de Liga). Le patron du Paradou AC estime que « l’école espagnole » est celle qui correspond le mieux au jeu de l’EN basé sur la technique et les passes courtes. Pour preuve, le PAC qui a assuré sa montée en Ligue 1 algérienne, est dirigée depuis le début de saison par un staff technique 100% espagnol avec Josep Maria Nogués à la barre assisté de Adolfo Baines Pillart (adjoint et entraineur des gardiens) et Gomez Pablo Rubio (préparateur physique).

Zetchi adepte de l’école espagnole et de Villarreal

Tactiquement, l’entraîneur de Villarreal, qui a longtemps été l’adjoint de Quique Sanchez Florès, est un adepte de la contre-attaque. Désigné meilleur entraineur de D2 en 2013 par Marca, il permet à Elche de retrouver l’élite grâce à un jeu direct et une sacré rigueur défensive. Escriba aime que ses joueurs pressent leurs adversaires sans relâche, avant d’enchaîner avec des contre-attaques rapides et efficaces. On notera qu’il a aussi connu une relégation administrative avec Elche et sportive avec Getafe en 2015 (avec Mehdi Lacen). Sous contrat avec Villarreal, sa venue pourrait se compliquer du fait que le championnat d’Espagne ne se termine que le 21 mai prochain, si bien qu’un autre nom revient avec insistance, celui de Marcelino Garcia Toral. Ce dernier n’est autre que le prédécesseur d’Escriba sur le banc de Villarreal, qu’il a dirigé avec succès de janvier 2013 à août 2016.

Les frères Haddad insistent sur Rolland Courbis

Si la piste espagnole plait au successeur de Raouraoua, en privé, ses plus proches collaborateurs ont un tout autre avis. En premier, Ali Haddad, celui-là même qui a œuvré dans les coulisses pour rendre possible son élection et qui voudrait placer Rolland Courbis. Ali Haddad dont le frère Rebouh est ‘parachuté’ vice-président de la FAF, souhaite imposer le technicien marseillais à la tête des Verts. Pour ce faire, il met en avant sa « proximité » avec l’actuel consultant de RMC et son expérience réussie à la tête de l’USMA ainsi que sa parfaite connaissance des internationaux algériens.

Des tractations devraient être menées dans les prochains jours en vue d’un consensus autour d’un entraîneur. Instauration d’un système démocratique au niveau du BF ou choix présidentiel imposé à ses collaborateurs, le président Zetchi devra très vite imposé son style et faire un choix important qui engagera sa responsabilité pour la suite de son mandat. C’est certain, la nomination d’un sélectionneur national risque de faire couler beaucoup de salive en interne.

Nabil Boughanem, La Gazette du Fennec

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