Algérie-Cameroun, le jour d’après. Alors que les Algériens se sont réveillés sur fond de déprime et de grises mines à Sidi Moussa, Mohamed Raouraoua a réuni le staff technique de l’EN et ses plus proches collaborateurs pour tenter de s’expliquer ce semi-échec aux contours de défaite mais aussi et surtout définir les responsabilités de tout un chacun. Selon nos informations très sérieuses sur le sujet Milovan Rajevac ne restera pas très longtemps à la tête des Verts !
Mohamed Raouraoua, sans doute aussi sonné que tout fan de l’EN lambda par le nul concédé à domicile face au Cameroun (1-1) lors de la première journée des éliminatoires pour le Mondial 2018, a essayé de trouver des explications à cette Bérézina.
Une réunion “d’urgence” a eu lieu, en effet, ce lundi en fin d’après-midi à Sidi Moussa. Elle a regroupé, outre le président de la FAF, ses plus proches collaborateurs et les membres du staff technique. Comme tout patron contrarié, Mohamed Raouraoua a demandé des comptes à Milovan Rajevac. Ce dernier a essayé, du mieux qu’il a pu, d’expliquer les raisons de ce semi-échec qui a fait terriblement mal aux supporters algériens. En outre, il met l’Algérie dans une mauvaise posture dans cette campagne, même s’il va sans dire qu’on est qu’au tout début des éliminatoires et qu’il reste encore 15 points à prendre.
Les joueurs ne veulent plus de Rajevac…c’est une vérité !
Au final, ce petit comité est sorti avec une décision principale : Milovan Rajevac, qui ne fait pas, il faut le dire, l’unanimité ni auprès des observateurs ni auprès de ses joueurs mêmes, reste en poste jusqu’à nouvel ordre. Mais d’après une source bien informée, il n’aura bénéficié que d’un sursis du fait que Raouraoua lui aurait signifié qu’il est dans l’obligation de ne pas perdre face au Nigeria.
Rajevac jouera sa tête dans un mois !
Dans un langage plus clair, s’il perd lors de la prochaine journée, au-revoir et merci ! Au-delà de la satisfaction que peuvent tirer certains du départ de Milovan Rajevac, personnage impersonnel dont la touche n’a jamais été perceptible, nonobstant les erreurs de coaching relevées face au Cameroun, c’est le temps perdu tout au long de son “règne” qui serait regrettable. Le fantôme Gourcuff hante encore les esprits du côté de la FAF…
La conférence de presse de Rajevac:
Nabil Boughanem La Gazette du Fennec