Fierté et responsabilité, sont les deux maîtres-mots du discours de Djamel Belmadi après sa nomination à la tête des Verts. Dans un entretien au site de la FAF, le successeur de Rabah Madjer, dit avoir l’expérience et les compétences pour mener à bien sa mission et faire renaître, a t-il dit, l’EN. C’est tout le mal qu’on lui souhaite !
Quelques heures seulement après le second round qu’il a eu ce jeudi, 2 août, avec le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Kheireddine Zetchi et le manager de l’équipe nationale Hakim Meddane, le site FAF.DZ s’est rapproché de Djamel Belmadi, le nouveau sélectionneur national, pour recueillir ses premières impressions sur ses nouvelles fonctions et ce qui l’attend à la tête des Verts.
Vous êtes de retour en sélection algérienne, mais cette fois dans la peau de son sélectionneur, quelles impressions cela vous fait ?
‘’En toute honnêteté, je suis animé de la même fierté et joie que quand j’ai porté pour la première fois le maillot de la sélection. La seule différence à présent se situe au niveau de la responsabilité qui est devenue plus grande et plus importante que quand j’étais joueur. Cette nouvelle responsabilité m’honore et me motive.’’
Votre nom a été cité à maintes reprises de par le passé pour le poste du sélectionneur de l’Algérie, après plusieurs tentatives on peut dire que cette fois ci c’est la bonne.
‘’Effectivement, mon nom a été cité mais sans plus. Quelque part, cela m’arrangeait car j’avais besoin de fourber mes armes et de faire mes preuves avant d’endosser une telle responsabilité.’’
Et vous vous sentez en mesure de répondre et d’assumer cette nouvelle responsabilité ?
‘’Si je ne le suis pas ou que je sentais qu’il y avait le moindre doute, je n’aurai jamais accepté de m’assoir à la table des négociations. Je pense que je suis bien armé pour accomplir cette mission. J’ai l’expérience qu’il faut, je suis quand même dans le coaching depuis 10 ans. Cela va forcément m’aider dans mes nouvelles fonctions.’’
Comment se sont fait les contacts avec la FAF ?
‘’Cela remonte à deux jours quand Hakim Meddane m’a contacté pour me soumettre le projet de prendre la sélection. J’ai eu un premier contact avec lui avant de rencontrer le président où on a approfondi les discussions.’’
Le courant est vite passé entre vous apparemment ?
‘’Oui. On a parlé du fonctionnement de la sélection, de la vision du travail, de ce qu’il faut apporter pour sortir l’EN de sa mauvaise passe. On s’est rendu compte que nos idées convergeaient et qu’une collaboration était possible.’’
Votre mission débutera au mois de septembre avec un match officiel dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019 contre la Gambie. Des appréhensions particulières à ce sujet ?
‘’Ce que je sais, c’est que la mission d’entrainer la sélection algérienne n’est pas facile. Il nous faut beaucoup de travail pour redresser la barre. Je suis animé d’une envie de relever ce défi. Et puis rien n’est insurmontable, il suffit d’y croire et d’y travailler avec l’aide et la contribution de tout le monde.’’
Votre contrat court jusqu’en 2022, soit au prochain mondial du Qatar. Revenir dans ce pays dans la peau d’un mondialiste vous emballe certainement ?
‘’Évidemment, pas uniquement pour moi mais pour l’Algérie surtout. Nous étions absents au dernier Mondial en Russie et je suppose que cela a fait beaucoup de mal aux Algériens. Mais avant d’arriver à cette date de 2022, nous aurons entre temps deux CAN à disputer et plus proche de nous des éliminatoires à négocier dès le mois de septembre. Donc on va aller étape par étape. Les choses se construirons au fur et à mesure.’’
Aussitôt le contrat signé votre première tâche déjà est d’établir la liste des joueurs concernés par cette confrontation face à la Gambie, quand est-ce que comptez-vous le faire ?
‘’A la mi-août, je pense qu’on va établir une liste élargie qu’on va dégraisser par la suite au fur et à mesure en fonction des donnés qu’on aura entre les mains.’’
Avez-vous déjà constitué votre staff ?
‘’Non, pas encore. Mis à part Azziz Bouras qui sera l’entraineur des gardiens de but. Je ferai appel à un entraineur adjoint et à un préparateur physique. J’aurai aimé disposer de mon staff que j’avais au Qatar, mais les membres de ce dernier ont préféré rester en place. Je ferai donc autrement, mais avec des hommes que j’aurai à choisir et qui s’inscriront dans la démarche de travail que nous adopterons pour le bien et le meilleur de l’équipe nationale.’’
Entretien publié sur le site de la FAF