Les graves événements qui secouent le Gabon depuis la réélection d’Ali Bongo ne semblent pas inquiéter outre mesure la CAF pas du tout encline à délocaliser l’événement. Amitié Hayatou-Bongo faisant, la peur d’une deuxième délocalisation de suite oblige, tout est fait donc pour que la CAN-2017 se joue au Gabon.
Circulez, il n’y a rien à voir ! Récemment et au plus fort des événements qui ont secoué le Gabon au lendemain de la réélection d’Ali Bongo à la tête du pays, des rumeurs faisant état de la délocalisation de la CAN-2017 ont circulé comme une trainée de poudre. On avait même désigné, alors, le Maroc, auquel avait succédé la Guinée Equatoriale en 2015 après son forfait en pleine épidémie d’Ebola, comme plan B de la CAF. Que nenni. En effet, la tendance à la CAF pencherait vers le statu quo. D’après nos confrères de Foot365, la CAF “n’a envisagé aucun plan B“.
Officiellement, l’instance du foot africain a maintenu les dates de la compétition du 14 janvier au 5 février prochains, au Gabon. Une certitude, à Libreville, les rumeurs faisant état de la délocalisation de la CAN commencent à exaspérer. Preuve en est, le ministre des sports a balayé d’un revers de main l’éventualité de voir se jouer la CAN-2017 loin du Gabon. “J’ai été à Oyem, j’ai été au stade de Port-Gentil, j’ai visité les deux stades de Libreville. Il n’y a aucune difficulté technique ou infra-structurelle à ce que la CAN se tienne au Gabon“, a déclaré Blaise Louembe, ministre des Sports à RF, et d’ajouter “Sur le plan sécuritaire, toutes les dispositions sont prises pour que la compétition se tienne conformément au cahier des charges de la Confédération africaine de football.“
A Alger, les instances concernées ont, apparemment, fermé définitivement le dossier de l’organisation de la CAN. “Pas à l’ordre du jour” le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali a fait savoir que “la décision de se présenter appartient au président de la République“. Depuis, motus et bouche cousue.
Nabil Boughanem, La Gazette du Fennec