En envoyant un courrier salé à la Commission d’arbitrage de la CAF pour récuser Joshua Bondo, l’arbitre botswanais du match aller Cameroun-Algérie, la Fédération Algérienne de Football savait pertinemment que la CAF n’allait pas céder.
La preuve, le courrier « scolaire » envoyée par celle-ci à la FAF qui peut s’apparenter à un véritable camouflet puisqu’il expliquait à la FAF comment et quand on doit récuser un arbitre.
Toutefois et en sachant que la lettre en question, celle envoyée par la FAF à la CAF le 9 mars dernier, a été recommandée par le sélectionneur Djamel Belmadi, on comprendra le pourquoi et le comment de cette procédure qui n’est finalement pas inutile en soi. Le coach des Verts savait lui aussi qu’il n’y avait aucune chance à voir la CAF se désavouer et changer de referee juste parce que la Fédération Algérienne l’a demandé, mais cette lettre et la réponse de la CAF mettront la pression sur Joshua Bondo et ses assesseurs pour préserver l’intégrité du match aller.
Cette procédure n’est pas nouvelle dans le monde du football de haut niveau où il arrive qu’un arbitre soit récusé par les deux antagonistes, juste pour le pousser à être juste dans ses décisions. Finalement Djamel Belmadi et à travers la FAF, avait vu juste, la réaction de la CAF en est la meilleure preuve.