Trois présidents se sont succédés à la FAF depuis 2020 et le dossier des nouveaux statuts de la FAF n’a toujours pas été classé. Chose que le MJS ne tolère plus et presse la Fédération algérienne de football (FAF) de les adopter dans un délai ne dépassant pas les quatre mois.
Le dossier des nouveaux statuts de la FAF traine en long et en large. Si à l’époque de Kheireddine Zetchi, le BF s’était heurté à une opposition claire de l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Khaldi, l’avènement de Charaf-Eddine Amara, puis de Djahid Zefizef n’a rien changé à la donne. Le dossier n’a pas avancé d’un iota. Et ce malgré la validation, par la FIFA, de l’ébauche, il y a de cela plusieurs mois.
Pourtant, lors de son élection, Charef-Eddine Amara, l’on se souvient, avait déclaré que l’adoption des nouveaux statuts figurait parmi ses priorités. Entre temps, le patron de Madar Holding est parti, et Djahid Zefizef est arrivé, sans pour autant que ce dossier qui est passé des mains de Yacine Benhamza à celle de Mounir D’bichi ne soit remis de manière concrète sur la table.
Une situation que le MJS ne tolère plus. Selon nos informations, ce dernier a fixé un ultimatum à la FAF selon lequel cette dernière devant provoquer une assemblée générale extraordinaire dans un délai ne dépassant pas les quatre mois pour faire adopter les nouveaux statuts. Autrement dit, l’instance de Dely Brahim a jusqu’au mois de février 2023 pour faire adopter les nouveaux statuts par son assemblée. En outre, le ministère de tutelle a sommé l’instance fédérale de se mettre en conformité avec les lois sur le cumul des mandats. Un point qui sera d’ailleurs évoqué lors de la prochaine session statutaire du bureau fédéral prévue le 30 octobre prochain.