La vaillante équipe du MO Béjaïa jouera cet après-midi (14h30) à Lubumbashi la finale retour très attendue de la Coupe de la CAF face au TP Mazembe. Après le match nul réalisé à l’aller (1-1), les hommes de Nasser Sandjak tenteront le tout pour le tout afin de renverser le grand favori qu’est le TP Mazembe. Un match pour l’histoire !
Le Mouloudia de Béjaïa est à 90 minutes du paradis. Le club phare de la vallée de la Soummam est tout proche d’écrire son nom en lettres d’or dans l’histoire du football africain, à condition de gagner à Lubumbashi ou de tenir en échec le TP Mazembe sur un score de 2-2 ou plus, référence au nul imposé par les Congolais la semaine dernière à Blida (1-1).
Ce résultat logiquement place le champion d’Afrique 2015 en pole position pour décrocher une autre consécration africaine. Fort de son expérience avec la JS Kabylie lorsqu’il a remporté la Coupe de la CAF en 2000, Nasser Sandjak se refuse à surestimer le TP Mazembe, en dépit de son leadership ces dernières années sur le continent. C’est le message qu’il a transmis à ses joueurs : « Écoutez, ce match est un peu différent par rapport à l’aller, mais on doit jouer sans trop faire de calculs. Certes, c’est une finale, mais pour moi ça reste un match de foot, qu’on doit aborder avec nos meilleurs atouts. La formation du TP Mazembe ne va pas se laisser faire facilement, mais nous aussi on a notre mot à dire ».
Et d’enchaîner : « J’ai dit aux joueurs que nous allions affronter une équipe du TP Mazembe qui mérite tout le respect, après nous avoir tenu en échec à l’aller, mais sans pour autant la respecter plus qu’il ne faut. Je pense que ce paramètre incitera mes joueurs à rester sur leurs gardes. On abordera la rencontre avec la plus grande détermination car tout peut arriver, d’autant que la pression sera plutôt sur eux, après ce qu’on a montré à l’aller, notamment sur le plan offensif ».
La clé du match ? L’ancien sélectionneur des Fennecs pense que le mental jouera un rôle important. Il sait à quoi il s’attend, surtout que le TP Mazembe sera poussé par un douzième homme passionné et qui ne rêve que de la consécration. « L’équipe se trouve dans un bon état psychologique. Cette semaine nous a permis de bien travailler, mais aussi d’oublier les problèmes du début de cette compétition ». Sandjak a prévenu les siens : « L’équipe devra faire des sacrifices. Si ce groupe veut marquer l’histoire du club, il doit cravacher pour espérer battre les Congolais sans se soucier de la chaleur ou des autres conditions ».
En réalité les Algériens n’ont rien à perdre dans cette finale. Vainqueurs, ils deviendront des héros, vaincus on dira qu’ils manquaient d’expérience…
Résumé du match aller (1-1):
Source : CAF