Ramy Bensebaïbni, infecté à la Covid-19, devra faire l’impasse sur la date FIFA de novembre. Sa défection devrait permettre à Yanis Hamache d’avoir une opportunité réelle de convaincre Djamel Belmadi. Pour palier à l’absence du sociétaire du Borussia Mönchengladbach, qui est très en forme ces derniers temps, le sélectionneur national pourrait devoir réutiliser Ahmed Touba sur le flanc gauche… si ce dernier est opérationnel. Cette démarche viendra dégarnir l’axe des Fennecs où seuls Aïssa Mandi et Mohamed Amine Tougaï sont des centraux de prédilection.
A moins que Belmadi fasse appel à un renfort, le forfait de Bensebaïni viendra rappeler le manque de profondeur du banc d’El-Khadra. Mais il y a un Yanis Hamache qui revient fort depuis qu’il a rejoint le championnat ukrainien et le SK Dnipro-1.
Obligation de changer le schéma tactique
Néanmoins, il y a un petit problème: Hamache a pris l’habitude d’évoluer un cran plus haut avec son nouveau club. Son entraîneur l’utilise plus comme piston gauche voire ailier. Un critère qui pourrait contraindre Belmadi à opter pour un 3-4-3 alors qu’il a l’habitude d’évoluer avec 4 défenseurs.
Par ailleurs, il y a une incertitude. Elle concerne Ahmed Touba qui souffrait de l’épaule. Bien qu’il ait repris les entraînements avec Başakşehir FK, l’ancien sociétaire de RKC Waalwijk pourrait être ménagé au moins pour la première rencontre face au Mali dans deux jours. Par ailleurs, il y a la possibilité de faire jouer Youcef Atal à gauche comme contre les Camerounais et mettre Houcine Benayada dans le couloir opposé. Une chose est sure, l’arrivée imminente de Rayan Aït Nouri devrait offrir plus de solutions au sélectionneur.