Game over ! L’échec de Djahid Zefizef à intégrer le comité exécutif de la CAF aura été celui de trop pour le président de la Fédération algérienne de football (FAF) qui devrait, selon des sources sûres, annoncer sa démission dans les heures qui viennent.
C’était l’une de ses grandes promesses lors de son élection à la tête de la FAF, il y a bientôt un an : réhabiliter l’Algérie au sein des instances internationales. Une promesse que Djahid Zefizef ne tiendra jamais puisque le successeur de Charaf-Eddine Amara a échoué aux élections du comité exécutif de la CAF face à un adversaire, Abdelhakim Al-Shelmani qui, le moins que l’on puisse dire, est le plus faible adversaire contre lequel il pouvait concourir.
En effet, ne parlant aucune langue étrangère (en dehors de l’arabe), Al-Shalmani est connu dans les rouages de l’instance panafricaine pour siéger seulement au sens propre comme au figuré au sein du COMEX de la CAF. Sa victoire pourrait toujours être attribuée aux lobby anti-Algérie, mais les faits sont là : Zefizef a échoué. Et cet échec est celui de trop. Avec tous les pamphlets que collectionne la FAF sous son mandat, Zefizef n’a aucun argument sur lequel il pourrait s’appuyer pour justifier une quelconque envie de continuer.
Vers un retrait de candidature pour la CAN 2025 ?
Selon nos informations, l’actuel président de la FAF devra annoncer son départ dans les heures qui viennent. Une assemblée générale extraordinaire devrait être convoquée dans la foulée pour entériner sa démission et installer une commission électorale. Réglementairement, c’est son premier vice-président, Azeddine Arab, qui devra assurer l’intérim pour une période ne dépassant pas les soixante jours. La question qui se pose désormais est la suivante : Zefizef et son bureau fédéral vont-ils annoncer le retrait du dossier de l’Algérie de l’organisation de la CAN 2025 ? Ou laisseront-il la candidature poursuivre son cours avec le risque quasi certain de faire courir à l’Algérie le risque de subir un nouvel et inévitable affront ?