Depuis le 06 août dernier, l’ES Sétif est passée sous le giron du groupe SONELGAZ. Et l’Entente, comme tous les clubs algériens, n’était pas dans une bonne santé financière. La première étape pour l’entreprise nationale est de remédier à ce problème en réglant les contentieux en instance.
Au moment d’acter l’alliance entre le club mythique des Hauts-Plateaux et la SONELGAZ, le président directeur général de la firme, Mourad Adjal, avait indiqué qu’“il s’agit d’un grand événement pour l’Entente de Sétif mais également pour le groupe Sonelgaz qui ne ménagera aucun effort pour contribuer à remettre ce grand club à sa véritable place”.
Un coup d’éponge à plus de 2.5 millions d’euros !
La première étape était d’aplanir les finances de l’Aigle Noir. Ainsi, la SONELGAZ a régularisé la situation vis-à-vis de la Chambre nationale de résolution des litiges (CRL) de la Fédération algérienne de football (FAF) et la Commission des litiges de la FIFA. Les deux instances ont reçus des plaintes des joueurs et techniciens qui n’ont pas été payés par les anciennes directions de la formation sétifienne.
Dans un communiqué, la SONELGAZ a indiqué avoir versé un peu plus de 27.5 milliards de centimes (1.85 million d’euros) dans les comptes des 29 joueurs locaux qui ont contracté la CRL et ceux de 4 coachs étrangers (3 Tunisiens dont Nabil Kouki et 1 Serbe) ainsi qu’un joueur camerounais (André Zanga) pour un montant qui avoisine les 10 milliards de centimes (9.86 milliards/675.000 euros). Au total, la SONELGAZ a versé 37.2 milliards (2.5 millions d’euros) pour éponger le passif. Cela fait un sacré montant.
