L’annonce de la délocalisation du stage de l’équipe nationale (4-12 septembre) a suscité une véritable levée de boucliers sur les réseaux sociaux à tel point que certains sont allés jusqu’à qualifier cette decision de précédent dans l’histoire de l’équipe nationale. Qu’en est-il réellement ?
Finalement, l’équipe nationale a abandonné l’idée d’aller se préparer dans la ville frontalière de Tabarka en Tunisie. Le groupe des Verts séjournera à Constantine et s’entraînera sur la pelouse du stade Chahid-Hamlaoui. Selon certains, cet énième changement du lieu du regroupement intervient suite à des pressions venues d’en haut qui auraient refusé l’idée que l’équipe d’Algérie de football aille se préparer dans un pays limitrophe. Souveraineté quand tu nous tiens !
Depuis vendredi et l’annonce de la délocalisation du stage des Verts à Tabarka l’on a assisté à une véritable levée de boucliers sur les réseaux sociaux comme si c’est la première fois de son histoire que l’équipe nationale choisisse de se préparer loin du pays. Pourtant, à une certaine époque pas très lointaine, les Verts se préparaient régulièrement en Italie, en France, en Allemagne, en Autriche et en Espagne et on nous vendait ça à l’époque comme “un luxe” que beaucoup de sélections du continent ne pouvaient s’offrir. Et le plus étrange c’est que personne ne trouve à redire que plus de 80% des clubs algériens se préparent à l’étranger, la majorité en Tunisie, aux frais du contribuable.
Qui est le responsable ?
La vérité est que la majorité des terrains algériens sont actuellement impraticables et au lieu d’essayer de provoquer une tempête dans un vers d’eau, il serait peut être plus honnête d’identifier les vraies responsables de cette situation. Le MJS ? La FAF ? Le staff technique des Verts ? Nous reviendrons sur cette affaire avec quelques éléments d’informations pour mieux comprendre et pointer du doigt les responsables de ce problème récurent.