En s’arrêtant devant la presse à l’aéroport Houari Boumediene, Djamel Belmadi a inévitablement eu droit à une question sur la situation à la Fédération algérienne de football (FAF). Dans sa réponse, le sélectionneur national s’est montré bref et précis. Aussi, il a utilisé des mots qui expriment une certaine détresse.
En se basant sur les termes employés et l’expression de son visage, on peut dire que Belmadi a lancé un “Mayday” vers la tour de contrôle de la haute sphère en Algérie. “C’est important qu’il y ait un pilote dans l’avion. On n’aurait peut-être pas eu ce qu’on est en train de vivre là”, a concédé le coach des Verts. C’était en référence au chamboulement radical dans son planning pour la date FIFA de septembre.
Les choses meilleures en octobre ? On l’espère
En effet, Belmadi a dû délocaliser le lieu de rassemblement du Centre technique national (CTN) vers Constantine. Et ce en raison d’un laisser-aller qui a endommagé les pelouses d’entraînement du CTN. En l’absence d’un président de l’instance depuis la démission de Djahid Zefizef, le coach de l’EN n’a pas franchement un collaborateur fiable.
Clairement, la situation ne peut plus durer ainsi. Les élections devraient, si tout se passe bien, se tenir le 21 septembre prochain pour connaître le successeur de Zefizef. Le trio Walid Sadi, Meziane Ighil et Abdelkrim Medouar est -pour l’instant- en lice. Reste à savoir qui sera le nouvel homme fort de la structure footballistique et si les deux hommes trouveront un terrain d’entente.