Ce dimanche, Djamel Belmadi a dû faire deux changements lors du premier quart d’heure contre le Mozambique (succès 0-2). En effet, le sélectionneur s’est retrouvé contraint de se passer des services de deux éléments d’expérience qu’il a lancés dès le début du match. Aïssa Mandi et Islam Slimani sont sortis sur blessures. Le deuxième nommé a probablement accusé le coup sur le plan musculaire puisqu’il s’était fait mal tout seul au niveau du biceps fémoral.
Une accélération à haute intensité sur cinq mètres et c’était le claquage. Slimani s’est assis sur la pelouse du stade national de Zimpeto (Maputo). Cette séquence marquait la fin de la 97e sélection avec l’Algérie pour le buteur historique (44 pions) des Verts.
L’organisme grince
Ce genre d’épisodes était à craindre. D’autant plus que l’EN a dû faire jouer moins de 48 heures après un vol de 10 heures pour rejoindre le Sud de l’Afrique. De plus, Slimani reste un cas spécifique puisqu’il était remplaçant, à 22 minutes de la fin, contre la Somalie pour sécuriser la victoire. D’ailleurs, il avait réussi la mission avec un troisième but qui a permis aux siens de terminer le match plus tranquillement.
N’empêche, le pensionnaire de Coritiba (Brésil) a produit un certain effort lors des minutes jouées dans l’antre de Nelson Mandela (Baraki). Et, en parlant de la formation brésilienne, on notera que SuperSlim est arrivé depuis le pays de la Samba. Généralement, la durée d’un vol est de plus de 16h avec escale. Ce n’est pas ce qui est favorable pour les muscles d’un footballeur. Surtout quand il a 35 ans. Cet élément reste à considérer. Il y est peut-être pour quelque chose dans ce problème physique de Slimani. Pour lui, c’était plus 16.000 kilomètres (soit presque 10.000 miles) dans le ciel pour cette date FIFA de novembre. Fatal.