Il a cette étiquette. Enfin, pas une étiquette mais un fait avéré (85 cartons jaunes et 4 rouges en 346 matchs en carrière). Ramy Bensebaïni a cette tendance de dégoupiller parfois sur le terrain. La nervosité, il essaye de la canaliser ces derniers temps. Mais il avoue, dans l’émission “C’est vous l’Expert”, tout de même que l’arbitrage africain lui tape parfois sur les nerfs. Plus qu’en Europe.
Avec l’EN, il ne compte qu’un seul carton rouge, duquel il a écopé le 19 novembre 2022 face à la Suède à Malmö en amical, et une rencontre manquée pour cumul de cartons. Et c’était le match à ne pas rater puisqu’il s’agit du fameux Algérie-Cameroun pour le compte du barrage “retour” des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022 qui a coûté le ticket au Mondial qatari aux Verts après un succès à Japoma 4 jours plus tôt.
En Afrique, “les arbitres rendent fou”
Le préjudice était là car Djamel Belmadi a dû bricoler sur le côté gauche de la défense. C’était avant que Bensebaïni ne soit remplacé dans l’axe. En tout cas, le pensionnaire du Borussia Dortmund assure travailler sur cet aspect depuis. Mais il ne manque pas de noter, à nos collègues de “C’est vous l’Expert“, qu’“j’arrive à le faire en club mais en Afrique c’est plus compliqué car les arbitres rendent fou”. Pour l’anecdote, sa seule expulsion avec la sélection était en… Europe. Mais 10 de ses 17 biscottes étaient en déplacement en Afrique.
Justement, sa prochaine escale importante sera dans notre continent avec la CAN-2023 (13 janvier – 11 février) en Côte d’Ivoire. Les Verts et Djamel Belmadi auront besoin de lui car il est une pièce importante d’El-Khadra. Bensebaïni doit se canaliser. Et il le sait.