Sanctionné par la Confédération africaine de football (CAF) et licencié par la Fédération tanzanienne de football (TFF), Adel Amrouche a vu son aventure à la tête de la sélection de la Tanzanie virer au cauchemar à la CAN-2023. Ses propos polémiques sur le poids du Maroc au sein de l’instance confédérale lui ont coûté cher. Le technicien algérien a réagi à cette tournure d’événements laissant transparaître une incompréhension totale.
En effet, la CAF a décidé de le suspendre pour 8 matchs assortis d’une amende de 10.000 dollars de laquelle il doit s’acquitter. C’était dans la foulée de ses accusations à l’endroit de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) que préside l’influent Fouzi Lekjaâ.
“C’est injuste”
Face à cette sanction, l’instance de balle ronde en Tanzanie, qui s’était déjà désolidarisée de lui après sa sortie médiatique, a décidé de mettre fin à la collaboration en pleine CAN-2023. En réaction à ces mesure, Amrouche n’a pas voulu trop s’étaler sur le sujet en déclarant: “mon avocat m’a conseillé de ne pas m’adresser aux médias. Je ne peux rien dire ni dévoiler pour l’instant”.
Cependant, Amrouche n’a pas manqué de se demander “comment peut-on me licencier sans passé en conseil de discipline ou être auditionné. Sur le plan de la justice, cela n’a pas de qualificatif. C’est injuste”. Sur ce dernier point, on ne peut qu’être d’accord. Même si, il faut rappeler, on a constaté que Wallace Karia, patron de la TFF, avait déjà largué son entraîneur au moment où la polémique enflait.