Apparemment, beaucoup d’informations convergent vers Hervé Renard pour prendre le relais (même si ce n’est pas dans l’immédiat) de Djamel Belmadi. Trois raisons principales pourraient inciter la Fédération algérienne de football (FAF) pour faire le forcing et signer le technicien français.
Les spéculations ne s’arrêteront pas avant que la FAF n’officialise l’arrivée du successeur de Belmadi sur le banc. Mais il y a un technicien qui semble avoir une cote appréciable. Surtout quand on considère son CV africain. Il s’agit d’Hervé Renard qui coache actuellement la sélection féminine française de football.
Pedigree : 7 CAN, 2 sacres et 2 qualif en Coupe du Monde
Bien évidemment, ce qui ferait qu’il collerait avec le profil recherché est sa connaissance de l’Afrique. Lui qui a déjà pris part à 7 Coupes d’Afrique des Nations (CAN) dont 6 comme entraîneur principal (Zambie, Angola, Côte d’Ivoire et Maroc) et 1 comme assistant de Claude Le Roy avec le Ghana à ses débuts. Et ses deux consécrations avec les Zambiens (2012) et les Ivoiriens (2015) restent les instants marquants de ses passages sur le continent. On peut donc voir qu’il peut gérer tous types de vestiaires. Et c’est une bonne chose.
Aussi, on mentionnera qu’il a déjà qualifié les Marocains pour la Coupe du Monde 2018 en Russie et l’Arabie saoudite au Mondial 2022, seul à avoir pu battre l’Argentine de Lionel Messi futur championne de l’édition tenue au Qatar. Alors que la CDM 2026 reste un objectif majeur pour les Fennecs et qu’ils sont déjà en pôle dans le groupe “G” grâce à deux succès signés sous Belmadi, cela pourrait le conforter dans son choix de venir le suppléer.
Un salaire satisfaisable
Après le sportif, il y a l’aspect financier. Quand on prend on compte l’ancien salaire de Belmadi (200.000 euros/mois) et ce que perçoit Renard (40.000 euros mensuels) de la part de la Fédération française de football (FFF) ou ses émoluments en Arabie saoudite (92.000 euros), on peut penser que ses exigences salariales seraient facilement satisfaisables par la FAF.
Maintenant, il y a la situation de la trésorerie de notre structure footballistique qui pourrait inquiéter. Surtout que les récentes performances de l’EN ne sont pas faites pour booster les entrées en matière de sponsoring. Après, on peut se douter que les Autorités du pays trouveront la solution pour faire des montages nécessaires et doper les caisses fafiennes.
Agent et belle-famille algériens
En définitif, on peut parler de l’aspect affectif et émotionnel. Renard a déjà travaillé en Algérie. Entre janvier et octobre 2011, il était sur le banc de l’USM Alger avant de répondre à l’appel de la Zambie. En outre, on peut mentionner que son agent, Farid Ayad, est d’origine algérienne au même titre que la belle famille d’une de trois ses filles. En effet, son gendre Sofyan Kheyari, passé par l’AS Cannes et la JSM Bejaia, est également un de ses assistants.
Tout ces éléments peuvent faire que l’arrivée de Renard aux rênes techniques de notre sélection soit fluide. Maintenant, il faudra voir comment la FAF gèrera ce dossier qui semble avoir des chances d’aboutir de déboucher sur une alliance avec quelques obstacles à passer. Particulièrement pour ce qui est du début de la collaboration qui est compliqué à lancer dans l’immédiat.
