Walid Sadi, président de la Fédération algérienne de football (FAF), et Djamel Belmadi, sélectionneur sortant de l’équipe nationale, n’ont toujours pas trouvé d’accord pour résilier le contrat qui lie les deux parties à l’amiable. Un nouveau (l’ultime on l’espère) round de négociations est prévu pour aujourd’hui.
Le sort de Belmadi cristallise l’attention, et ce malgré le résonnement de la déconvenue de l’Algérie à la CAN-2023. Alors qu’on lui a signifié qu’il ne pouvait plus poursuivre sa mission après le bide footballistique en Côte d’Ivoire, le technicien éprouve toutes les peines du monde à tourner la page.
En effet, si les membres de son staff ont tous signé, il y a 3 jours, la résiliation contre des indemnités raisonnables (2 mois), Belmadi a demandé un dédommagement que la FAF n’est pas en mesure de lui payer. Le patron de l’instance a assuré, jeudi au siège de Dely Ibrahim, à l’entraîneur qu’il ne pourrait pas lui donner plus de 3 mois de salaire pour un contrat qui devait courir jusqu’en 2026. Le successeur de Rabah Madjer exigeait bien plus que la somme proposée. Est-ce que l’entrevue de ce dimanche mettra définitivement fin à ce feuilleton ? Telle est la question.