Ce dimanche, la Fédération algérienne de football (FAF), a indiqué, sur son site officiel, que l’examination des candidatures au poste de sélectionneur national de l’équipe nationale A débutera demain. Ainsi, Walid Sadi, président de la FAF, installera ce lundi un comité ad-Hoc qui sera en charge de cette tâche. Cependant, avant de faire cette annonce, l’instance a pris le soin de notifier, via un courrier officiel, la fin de mission à Djamel Belmadi, entraîneur sortant.
C’est évident qu’à la FAF, la page Belmadi est théoriquement tournée. On dit “théoriquement” parce qu’administrativement et juridiquement, le technicien, qui a passé plus de 5 ans et demi sur le banc de l’Algérie, est lié contractuellement à l’instance.
Qu’à cela ne tienne, du côté de la structure fédérale, il y a une urgence. Elle consiste à trouver un entraîneur qui prendra les commandes techniques pour préparer les prochaines sorties des Verts. A commencer par celles de mars pour le tournoi amical de la FIFA. Cette compétition réunira l’EN avec Andorre, la Bolivie et l’Afrique du Sud.
Amiable ou plainte à la FIFA : le dilemme
Pour revenir à Belmadi, on mentionnera que Sadi a affirmé que le driver avait convenu à percevoir deux mois de salaire en indemnisation pour résilier. C’était lors de la première entrevue à Bouaké (Côte d’Ivoire) dans la foulée de l’élimination de la CAN-2023. Par la suite, de retour à Alger, Belmadi se serait rétracté assurant qu’il était là pour se qualifier à la Coupe du Monde 2026. Par ailleurs, il avait dit à Sadi que s’il ne le laissait pas aller au bout, il devrait lui payer le restant du bail allant jusqu’à l’été 2026. Une compensation financière que la FAF, dont la trésorerie est à l’agonie, ne peut consentir.
Somme toute, la structure footballistique compte bien aller au bout de la séparation avec Belmadi. En effet, le communiqué de ce dimanche en est la confirmation. Et, pour respecter la procédure, elle a notifié sa fin de mission à Belmadi. Ce dernier aura désormais deux choix : prendre les mois de dédommagement sur lesquels il s’était accordé préalablement ou déposer une plainte auprès de la FIFA. Il n’y aura pas une troisième issue à cette affaire. C’est pour dire que le tour de force de la FAF peut être à double-tranchant.