Le nouveau sélectionneur de l’Algérie devrait être connu d’ici la dernière “dizaine” de février. La Commission ad hoc de la Fédération algérienne de football (FAF) tiendrait déjà les noms des potentiels remplaçants de Djamel Belmadi. Et, à priori, Walid Sadi, patron de l’instance, a l’intention de miser sur l’école portugaise.
Après Kheireddine Zetchi, qui a tenté une greffe espagnole (ratée) avec Lucas Alcaraz, Walid Sadi veut tenter d’insérer un processeur portugais avec Carlos Queiroz qui serait en pôle pour devenir coach des Verts. Des échos évoquent aussi José Peseiro, entraîneur du Nigéria (vice-champion d’Afrique 2023).
Le problème, c’est que c’est ultra-défensif
L’idée reçue est que le foot lusitanien est très attrayant et tourné vers l’offensive quand on voit comment le SL Benfica et le FC Porto jouent. Sauf que Queiroz, dont l’éviction du banc du Qatar n’a pas empêché ce dernier d’être sacré champion d’Asie, et Peseiro ont une tendance nette à bétonner et à jouer avec cinq défenseurs. Ce schéma et cette approche ne correspondent pas à l’EN car elle a nettement une fibre beaucoup plus… “joueuse”.
Dès lors, l’idée de placer Queiroz, qui était à la tête de la sélection d’Iran lors de la Coupe du Monde 2022, aux rênes techniques Dz représente un risque important de voir cette collaboration mal se passer. D’autant plus que l’ancien entraîneur du Real Madrid, qui avait… Peseiro pour adjoint à l’époque, serait un peu trop rigoureux. Certes, cela peut instaurer une certaine discipline désormais nécessaire pour remettre El-Khadra sur les rails. Néanmoins, il n’est pas certain que la génération montante des joueurs soit très réceptive à ce genre de méthodes d’un coach qui fêtera bientôt ses 71 ans. Le risque de rejet est conséquent pour cette greffe. Que ce soit tactiquement ou sur le plan de la communication.