La piste de Carlos Queiroz, très chaude à un moment donné, pour succéder à Djamel Belmadi sur le banc de l’équipe nationale a été complètement refroidie. Si les représentants de l’entraîneur indiquent que le technicien portugais ne voulait finalement pas travailler en Algérie compte tenu de l’atmosphère qui prévaut actuellement, on apprend que c’est la Fédération algérienne de football (FAF) qui s’est finalement rétractée. Détails.
Alors qu’il était un choix sérieux pour la FAF dans un premier temps, Queiroz ne devrait finalement pas être le prochain coach des Verts. En effet, la structure fédérale, qui avait même en tête un staff composé d’adjoints Dz (Karim Ziani, présent en Algérie depuis mercredi, devrait en faire partie) en tête, a finalement estimé que la collaboration avec le Lusitanien présentait des risques d’échecs élevés. De surcroît, il semblait évident que le ballon-sonde n’ait pas décelé beaucoup d’enthousiasme chez les Algériens. Notamment après avoir eu des échos peu rassurants sur sa méthode de travail.
Poussées de colère et mémoire défaillante
D’ailleurs, on peut confirmer que Queiroz est parfois un peu trop colérique. L’information nous provient d’une personne qui a déjà travaillé sous sa coupe lors de son récent passage au Qatar. Ce dernier émet même des réserves concernant les aptitudes mentales de l’ancien entraîneur du Real Madrid qui a 70 ans et souffrirait aussi de troubles de mémoire.
En parallèle, face à la rétractation de la FAF, l’agent du driver qui a travaillé pendant 9 ans en Iran a fait circuler l’information indiquant que prendre les Fennecs dans la situation de crise, engendrée par le départ brutal de Belmadi, ne le tente pas vraiment. Avec une carte en moins, Walid Sadi voit ses choix devenir de plus en plus restreints. Le premier homme à la FAF est face à un grand casse-tête pour le remplacement de Belmadi.