Selon nos informations, Djamel Belmadi, sur conseil de son entourage, aurait accepté de résilier son contrat avec la Fédération algérienne de football (FAF). Si certains relais ont évoqué une demande du coach sortant de l’EN de toucher la totalité de ses salaires pour son bail qui courait jusqu’en 2026, nous sommes en mesure d’affirmer qu’il se contentera de 3 mensualités seulement pour partir. L’idée d’aller se plaindre à la FIFA pouvait tout simplement anéantir toutes chances de revenir aux rênes techniques Dz un jour. Un désamour définitif que le concerné a voulu éviter.
Pour pouvoir signer Vladimir Petkovic, la FAF doit d’abord s’assurer de la vacance du poste de sélectionneur sur le plan juridique. C’est pour dire que la désignation du Bosnien ne peut pas se faire tant que son prédécesseur est toujours lié contractuellement avec la structure fédérale.
Ainsi, après un long tâtonnement, Belmadi a finalement donné son accord pour partir définitivement des commandes techniques des Fennecs. Pour acter la rupture, il empochera 624 000 euros soit l’équivalent de trois mois de salaire.
La folle possibilité de revenir pour… le Mondial 2026
Si Belmadi s’est résigné à partir c’est aussi parce que certain lui auraient même garanti un retour sur le banc d’El-Khadra si jamais les choses se passent mal avec le nouveau coach de l’EN. Surtout que celui qui le suppléera devra atteindre les quarts de finale de la CAN-2025 au Maroc au minimum. Telle sera l’objectif à assurer que fixera la FAF pour le maintien en poste.
De ce fait, en cas de catastrophe, le technicien champion d’Afrique à l’Algérie en 2019 serait la première alternative de la FAF à l’approche du Mondial 2026. Si Belmadi, réputé pour être une “grosse gueule” n’a pas parlé, c’est aussi pour ne pas gâter la situation et nourrir les spéculations ayant évoqué sa relation glaciale avec Walid Sadi, patron de la FAF.