D’après plusieurs rumeurs, les tractations entre la Fédération algérienne de football (FAF) et Maghnes Akliouche (22 ans), sociétaire de l’AS Monaco, seraient établies. Toutefois, selon nos informations, aucun contact direct n’existe entre le Monégasque et l’instance footballistique dirigée par Walid Sadi. Détails.
Depuis la saison 2020-2021 et ses débuts en pro, Akliouche ne cesse de prendre de l’épaisseur malgré sa morphologie “chétive”. Fin technicien, le gaucher épate avec la formation de la Principauté qui a -depuis un moment- la forte réputation de polir les diamants et sortir des joueurs comme Kylian Mbappé.
L’AS Monaco ne le bradera pas
Akliouche (26 apparitions pour 8 buts et 3 passes décisives dans l’exercice en cours toutes épreuves réunies) a la cote. Et ça lui vaut d’être sur les radars de grosses écuries de l’un des meilleurs championnats européens. On apprend que la direction de l’AS Monaco n’envisage pas de le laisser filer pour moins de 50 millions d’euros même si sa valeur marchande est estimée, selon Transfermarkt, à 3 fois moins (15 millions d’euros).
Le chèque exigé est compréhensible. D’autant plus que le club du Rocher présente une certaine garantie sur le produit. En effet, les joueurs qu’il cède font rarement flop. De plus, les intéressés sont de gros casseurs de la tirelire quand il s’agit de talents prometteurs avec un label tricolore.
Les parents n’ont aucun pouvoir décisionnel
Pour revenir à l’avenir international du binational, on peut affirmer qu’aucune venue chez les Verts n’est dans le programme sur le court terme. L’idée est qu’il fasse -fort probablement- les Jeux Olympiques Paris 2024 avec les U23 de l’équipe de France sous la coupe de Thierry Henry.
Il est vrai que la FAF a établi un contact. Mais il est avec les parents d’Akliouche et non ses représentants. En aucun cas, la famille ne peut se mêler à ce choix car c’est le désir du concerné qui prime et ce dernier évite absolument toute déclaration sur son avenir international. C’est d’ailleurs une condition sine qua non pour obtenir une déclaration de sa part. Aussi, aucune rencontre privée n’est, à ce jour, prévue entre Walid Sadi et l’ailier droit natif de Tremblay-en-France. Toutefois, la porte reste ouverte pour l’avenir.
La leçon Bouanani
Dans l’ordre des priorités d’Akliouche, il y a les JO 2024 et un transfert dès cet été pour quitter la France et se pencher sur la carrière en sélection A le temps voulu. Ce qui s’est passé avec Badredine Bouanani, ancien grand espoir du football français et placardisé par l’OGC Nice après avoir opté pour El-Khadra, a augmenté les réticences et dissuade le clan Akliouche de prendre des décisions hâtives.
Comprenez donc qu’Akliouche ne viendra pas incessamment chez les Fennecs qui sont en plein processus de reconstruction et avec un besoin de relève pour Riyad Mahrez sur le flanc droit sur le moyen terme. Mais, actuellement, se battre pour une place en sélection Dz n’est pas dans le projet du Bleuet.
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