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Mercato : Amara Charaf-Eddine appelle à une charte d’éthique et de déontologie

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Amara
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Ancien président de la Fédération algérienne de football et patron de Madar Holding, propriétaire exclusif du CR Belouizdad, Amara Charaf-Eddine a réagit à la flambée des salaires en Ligue 1 Mobilis durant cette intersaison. Il renvoie ainsi dos-à-dos “les agents qui bluffent”, “les joueurs qui jouent le jeu” et les  “recruteurs (clubs ndlr) conscients ou inconscients” qui payent.

C’est l’hôpital qui se fout de la charité. C’est la première réflexion qui nous vient à l’esprit à la lecture du récent post de Amara Charaf-Eddine sur le mercato en Algérie. L’homme dénonce en grand la course frénétique des clubs de l’élite pour se renforcer à coups de centaines de millions de centimes. Une tendance que La Gazette du Fennec n’a de cesse de condamner sans distinction des clubs et des joueurs.

L’ancien président de la Fédération algérienne de football sous lequel cette dernière avait vu sa masse salariale multipliée par trois, propose aujourd’hui une charte d’éthique et de déontologie. Qu’on se le dise, l’idée mérite d’être discutée. Car il n’est plus possible de voir les clubs continuer à dilapider l’argent du contribuable dans des opérations mercato qui relèvent plus du populisme que du technique et/ou du marketing à proprement dits. Qui plus est, ce projet avait été initié sous la forme d’une DCGF par Mohamed Mecherara qui a légué le dossier plus tard à Redha Abdouche.

Dans un post sur son compte Facebook, le patron de Madar Holding renvoie dos à dos les agents, les joueurs et les clubs recruteurs, à l’origine selon sa réflexion de la flambée des salaires en Ligue 1 Mobilis durant cette intersaison.

Amara lance un appel salutaire

Mais là où le bas blesse, c’est que c’est le CRB sous l’impulsion de Madar Holding qui était le premier club à distribuer des sommes colossales pour s’offrir les joueurs les plus convoités à chaque mercato. Des transferts flops et coûteux, le Chabab en a accumulés ces cinq dernières années. Les cas Guedioura, Darfalou et Mbolhi, pour ne citer que ceux-là, sont là pour nous rappeler que le CRB version Amara était le défricheur de cette voie très coûteuse qu’empruntent aujourd’hui les clubs de l’élite pour se renforcer à n’importe quel prix.

Curieusement à l’époque où la majorité des clubs peinaient à verser les salaires à leurs joueurs, personne ou presque n’a pipé mot sur une quelconque charte d’éthique et de déontologie. En dehors du contexte, l’idée mérite d’être discutée pour peu qu’elle soit dénouée de tout calcul personnel.

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