Malgré un niveau de championnat bien moyen, les footballeurs de l’élite algérienne sont très bien rémunérés. A présent, la mensualité à plus d’un demi-milliard de centimes est devenue une norme. Et les salaires devraient grimper encore compte-tenu de la surenchère ambiante lors de la période des transferts. A ce propos, selon nos confrère d’El-Khabar, la masse salariale mensuelle de la Ligue 1 Mobilis frôle les 43 milliards de centimes (42.927 exactement soit 2.93 millions d’euros). Un chiffre stratosphérique.
La palme d’or du club qui paie le mieux ses joueurs sur le mois revient au CR Belouizdad qui culmine à près de 6.7 milliards de centimes (430 000 euros) alors que le MC Alger et l’USM Alger arrivent derrière avec 5.35 (365 000 euros) et 5.3 milliards de centimes (360 000 euros) respectivement. Le trio de la capitale est la propriété de Madar Holding, Sonatrach et Serport dans l’ordre.
Les parrainés sont devant
Naturellement, les suivent de près les autres équipes boostées par l’argent des entreprises public à savoir la JS Kabylie (4.43 milliards de centimes soit 302 000 euros/Mobilis), le CS Constantine (4.36 milliards de centimes soit 297 000 euros/E.N.T.P), l’ES Sétif (3.41 milliards de centimes soit 232 000 euros/Sonelgaz), le MC Oran (2.42 milliards de centimes soit 165 000 euros soit 152 000 euros/Hyproc), et la JS Saoura (2.23 milliards de centimes/ENAFOR).
Il est logique que les clubs précités jouent les premiers rôles chaque saison. Le déséquilibre est là avec un dopage financier qui peut porter préjudice aux “petits” et rend la concurrence clairement déloyale. D’ailleurs, ce fossé financier n’est pas ce qui permet d’élever le niveau de notre championnat avec une adversité qui ne permet pas de maintenir le degré d’exigences à un niveau élevé. La preuve avec les parcours pas toujours brillants dans les compétitions continentales où les représentants Dz ont du mal à aller chercher les grands titres d’une manière constante. Notamment la Ligue des Champions CAF décrochée une seule fois seulement sur les 36 dernières années. Une éternité.
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