Alors que la JS Kabylie s’apprête à aborder la saison 2024-2025 avec de grandes ambitions, la Fédération algérienne de football (FAF) vient de décider, d’après nos confrère d’El-Khabar, de ne pas octroyer la licence de “club professionnel” aux Canaris. Cette mesure s’explique par une dette. Le montant à payer est de 8 milliards de centimes.
Disposant désormais de son propre stade, à savoir l’enceinte Hocine Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou, inauguré récemment pour être exploitable dès l’exercice 2024-2025, la JSK n’est pas considérée comme “club professionnel” aux yeux de la FAF. Et ce en raison d’un passif de 80 millions de DA.
Cinq autres clubs concernés
Certes, Mobilis, actionnaire majoritaire du club, devrait s’acquitter de cette dette pour lever cette sanction et que tout rentre dans l’ordre. Mais cet épisode vient prouver que la gestion financière n’est toujours pas au point dans l’élite du football algérien malgré de gros montants qu’injectent les entreprises.
Cinq autres clubs tombent sous le coup de cette décision. Il s’agit du NC Magra (dette de 8 milliards de centimes), de l’US Biskra (6 milliards de centimes), l‘USM Khenchela (dette de 1.5 Milliards de centimes), MC El Bayadh (800 millions de centimes), mais aussi le Paradou AC. Ce dernier est, il faut le noter, privé de ce “statut” en raison d’erreurs administratives dans les licences et non en raison d’impayés. Pour rappel, les Lions du Djurdjura ont enregistré 4 recrues ( le gardien Merbah, le défenseur Madani, le milieu Kanouté et l’ailier Lahmeri) depuis le début du mercato estival. Pour sa part, Abdelhak Benchikha est le nouvel entraîneur du club le plus titré en Algérie.