Youcef Belaïli n’était pas dans l’avion que l’équipe du MC Alger a pris, ce samedi, pour rejoindre Rennes où le club se regroupera pour le stage principal d’intersaison. Le départ du milieu-offensif semble plus que jamais proche. S’ils s’étaient, jusque-là, contentés de suivre la situation de loin, les dirigeants de l’ES Tunis tenteront de signer le maître à jouer à moindre coût dans les prochaines heures.
Hakim Hadj Redjem savait pertinemment que le clan de Belaïli voulait poser ses conditions en jouant la carte de l’intérêt des Espérantistes. Ainsi, le président du Conseil d’Administration de la SSPA/Le Doyen n’a pas voulu se laisser faire et a refusé de revaloriser le numéro 10 des Vert et Rouge.
A moindre coût
Certes, les Tunisiens étaient intéressés par le recrutement de l’ancien sociétaire du Stade Brestois et l’AC Ajaccio. Toutefois, compte tenu de la situation financière des Sang et Or, ils n’étaient pas en mesure de mettre la somme de 1 million d’euros, qui représentant le montant de la clause libératoire, pour signer le Fennec. Surtout que ce dernier voulait un salaire conséquent (entre 60 et 80 mille euros) pour revenir chez le Taraji.
Dès lors, le père du joueur, qui est aussi son agent, était face à deux scenarios. Le premier était qu’il obtienne une augmentation de salaire et que Youcef reste avec le Doyen. Le second était que les tractations n’aboutissent pas, que la situation se tende et que l’Espérance s’invite dans la danse pour avoir le dépositaire du jeu à moindre coût car la direction du Mouloudia cherchera forcément à s’en débarrasser. Et c’est ce qui est en train de se passer. Par ailleurs, on peut souligner que les Tunisois, qui ont la trésorerie au rouge, essaient de ne pas proposer du liquide mais deux joueurs (l’Algérien Riyad Benayad et un Tunisien) en échange de la libération de Belaïli. Affaire à suivre.