La boxeuse algérienne, Roumaysa Boualam, n’a pas réussi à se défaire de son adversaire du jour, la Philippine, Aira Villages, et s’est inclinée au bout d’un combat équilibré, certes, mais que les décisions arbitrales ont vite fait basculer en sa défaveur.
En effet, pour son entrée en lice aux JO Paris 2024, la boxeuse Boualam a été éliminée en 1/8 de finale de la catégorie des -50 kg.
Malgré un premier round à la hauteur du rendez-vous, les arbitres ont jugé qu’elle ne méritait pas de le remporter. Plus impertinent encore, aucun d’entre eux n’a tranché pour l’algérienne malgré des coups bien assénés.
Lors du second round, Boualam s’est remobilisée et ses efforts ont été un peu plus reconnus et récompensés, 3-2 en sa faveur. Néanmoins, le dernier round a connu un effondrement de la part de l’algérienne qui n’a pas tenu le rythme et qui a donc quitté cette compétition avec quelques notes positives tout de même.
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JO Paris 2024 (boxe) : l’arbitre, cet œil malveillant
Décrié à plusieurs reprises lors de ces JO, l’arbitrage de la boxe s’accapare le rôle principal au lieu des athlètes. Des décisions approximatives, ne reflétant pas la réalité du combat, parfois qualifiées de hasardeuses et impertinentes, pèsent très lourd à l’issue. Les amateurs du noble art se questionnent sur le barème qui permet d’attribuer les notes.
De Hadjila Khelif à Roumaysa Boualam en passant par Mourad Kadi, la boxe algérienne n’aura pas réussi à convaincre un arbitrage de plus en plus remis en question. Le 0-5 du premier round de Boualam a bousculé, dès le début, le résultat final de la rencontre.
Le 3-2 du second round n’est qu’une expiation avouée à demi-mot. Ainsi, l’espoir de la boxe algérienne reste la grande championne, Imane Khelif. Boualam, Kadi, Ait-Bekka et Hadjila auront donné de leur mieux.
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