L’Office du Complexe Olympique, Mohamed-Boudiaf, chargé également de la gestion du stade Nelson-Mandela de Baraki, a annoncé la fin de fonction du premier responsable de ce dernier, après la polémique qu’a suscité l’état général de cette enceinte qui accueillait ce dimanche soir le match Watanga-MC Alger, pour le compte du premier tour préliminaire de la Ligue des Champions d’Afrique.
Les images parlent d’elles-mêmes. Il n’y a pas que l’état de la pelouse, qui porte encore les “séquelles” d’un été particulièrement chaud, qui interpelle. C’est l’état du stade Nelson-Mandela en général qui interpelle. Des sièges sales, des détritus partout dans les gradins qui témoignent d’un laisser-aller flagrant. Et là où le bas blesse, c’est que le stade Nelson-Mandela, qui accueillait ce dimanche le match Watanga-MC Alger est la seule enceinte du centre de disponible, le stade du 5-Juillet étant fermé -encore une fois !- pour travaux.
Face à cette situation, l’Office du Complexe Olympique, Mohamed-Boudiaf, qui gère également Nelson-Mandela, a annoncé la fin de fonctions du responsable chargé de la gestion de ce dernier. Une décision punitive somme toute attendue. Sauf que, pourquoi avait on attendu que des images témoignant de la salubrité de l’enceinte fasse le tour de la toile pour réagir ? Où étaient les responsables du Complexe Olympique pensant tout l’été, sachant que Nelson-Mandela n’a plus abrité la moindre rencontre depuis plus de deux mois ?
Preuve que les dirigeants algériens sont toujours dans la réaction et jamais dans l’action. On aura donc beau dire qu’un responsable a été limogé, le mal est déjà fait. Et il n’y a rien qui garantisse que la leçon soit retenue.