Pour la date FIFA de septembre, Vladimir Petkovic avait décidé de prendre Rayan Aït-Nouri, Jaouen Hadjam et Naoufel Khacef comme latéraux gauches. Si le premier nommé à dû déclarer forfait pour blessure, le second a tenu son rang en livrant deux prestations solides contre la Guinée équatoriale et le Libéria. Ce poste a longtemps posé des tracas pour les sélectionneurs depuis la retraite internationale de Nadir Belhadj et la grave blessure qui a plombé la carrière de Faouzi Ghoulam. Mais force est de constater que les solutions d’aujourd’hui sont qualitatives.
Lors de la CAN 2023, Djamel Belmadi a dû se débrouiller et composer avec Aït-Nouri sans solution de rechange fiable. En effet, l’ex-sélectionneur était contraint de prendre Yasser Larouci en éventuel remplaçant alors que ce dernier n’était même pas compétitif avec Sheffield United. Le choix était forcé sachant que Hadjam connaissait de grosses difficultés aussi du côté du FC Nantes.
Et encore, il n’y a pas Larouci…
La conséquence était là : même quand Aït-Nouri était moins bon, il n’y avait pas de recours concret. Et la donne est en train de changer désormais. En effet, le départ de Hadjam vers la Suisse, où il a rejoint les Young Boys de Berne l’hiver dernier, l’a complètement relancé. On peut même dire qu’il a repris son volume de jeu habituel au point de se retrouver titulaire pour le rassemblement de septembre.
Et l’ancien Canaris ne s’est pas loupé puisqu’il a été très convaincant et dans la continuité de ce qu’il montre avec les Bernois depuis quelques mois. Cela prouve que les choses peuvent aller très vite dans le football. Et Larouci, qui a des qualités certaines, pourrait -lui aussi- retrouver son niveau après sa signature au FC Watford (Championship/Angleterre) où il a déjà du temps de jeu (155 minutes sur 360 possibles).
Tendance positive sur la droite
L’ex international espoir français a donc des chances pour venir se mêler à la concurrence au poste de latéral gauche. Le point en commun entre le trio est qu’ils ont une vocation offensive et des profils modernes. Toutefois, et on ne cessera jamais de le répéter, défensivement, Hadjam part avec un avantage. Après, avoir l’embarras du choix reste une bonne chose pour Petkovic et les Fennecs.
Désormais, il restera le souci sur le côté opposé. Même si Mohamed Farsi a laissé une grosse impression chez le Libéria. Si jamais il confirme son rendement lors des prochains stages contre des sélections plus costaudes, on peut dire que Youcef Atal ne sera pas la seule option sur ce flanc. Sans oublier l’éventuel retour au premier plan de Kevin Van Den Kerkhof Guitoun. Evolution à suivre.