Joueur du Toulouse FC, passé par le Mexique, Andy Delort est revenu dans les colonnes de L’Equipe sur ses débuts dans le football professionnel, en Ligue 2 à l’AC Ajaccio (2010-2011), où des personnes ont été décisives dans son éclosion au haut niveau : « Que ce soit Carl Medjani ou Olivier Pantaloni, ce sont des personnes que je ne remercierai jamais assez. J’ai eu des moments difficiles dans ma vie, oui. Et à cette époque-là, je n’étais pas sérieux, je me battais, je faisais des conneries. Carl a toujours été là. Au début, je n’avais pas trop d’argent, il me faisait des courses. C’est quelqu’un d’extraordinaire. Il a toujours cru en moi. Il y a des périodes où, même moi, je ne pensais pas y arriver. Lui me disait : « Andy, tu vas voir la carrière que tu vas faire si tu changes. » Il me le répétait sans cesse mais jamais je ne le faisais. Je ne faisais pas attention à ce que je mangeais, aux sorties, je ne dormais pas beaucoup. Aujourd’hui, je suis pire que lui. Je mange au Grand Frais, je suis le premier à l’entraînement, je montre l’exemple à tout le monde. Je suis à deux cents pour cent footballeur professionnel. Et je regrette les années que j’ai gâchées.«