Riyad Mahrez a vécu un match difficile samedi lors du choc Al Ahli Saudi FC – Al Hilal SC (défaite 1-2) pour le compte de la 6e journée de la Saudi Pro League (SPL). Dans ce challenge, l’Algérien n’a toujours pas été décisif. De plus, le contenu de ses prestations suscite de vives critiques. Après le consultant Tarik El Taib (Libye), c’est au tour de Ahmed Hossam Hussein Abdelhamid dit “Mido”, ancienne star du football égyptien, de fracasser le Dz.
Personne ne loupe Mahrez actuellement. Et il faut dire que le capitaine des Verts a du mal à sortir la tête de l’eau avec les Ahlaouis malgré quelques bonnes statistiques en Ligue des Champions AFC où il se montre plus décisifs (1 but et 2 offrandes en 2 matchs).
Mais le problème de l’ancien sociétaire de Manchester City ne réside pas uniquement dans sa capacité à aider concrètement son club à scorer. En effet, Mahrez ne compte que 2 dribbles réussis depuis l’entame de l’exercice en Arabie saoudite. Et cela reste inquiétant pour un joueur recruté pour sa capacité à éliminer les adversaires et se jouer des meilleurs latéraux en Europe.
“Un joueur de trois Livres peut verrouiller Mahrez…”
Et c’est cet aspect que Mido à relever. “Lodi (latéral d’Al Hilal) était face à un ailier facile à manier. Mahrez n’attaque pas et ne défend pas non plus. Le cauchemar pour un latéral est d’avoir en face un ailier qui demande le ballon dans l’espace. Mais Mahrez reçoit et essaie de repiquer dans l’axe. Même un joueur de 3 Livres peut anticiper et verrouiller Mahrez”, a analysé, à juste titre, l’ancien sociétaire de l’Ajax Amsterdam.
On notera tout de même que rien avec les Citizens, Mahrez a inscrit plus de buts (78) que Mido dans tous ses passages dans les 9 clubs européens (de seconde catégorie excepté l’Ajax Amsterdam et -un degré moindre- l’Olympique de Marseille) pour lesquels il a joué comme… avant-centre. Certes, Mahrez n’est pas dans la meilleure période de sa carrière et rien ne dit qu’il retrouvera son niveau d’antan. Toujours est-il qu’un minimum de respect doit être montré pour ce qu’il a pu accomplir parce qu’il pouvait largement aller au bout de son contrat qui le liait jusqu’à juin 2025 aux Skyblues et ne pas partir se “souiller” dans le Golfe.