Au classement des sélectionneurs africains les mieux rémunérés, Vladimir Petkovic arrive largement en tête, suivi de loin par son dauphin, Hugo Broos, sélectionneur des Bafana Bafana d’Afrique du Sud.
Avec un salaire de 135 000 euros par mois, Vladimir Petkovic n’a pas d’égal en Afrique. Il est à ce jour le technicien le mieux rémunéré du continent, selon un sondage établi par le journal Le Monde. Le nouveau coach des Verts touche certes moins que son prédécesseur, Djamel Belmadi, qui culminait à 205 000 euros par mois, mais il demeure néanmoins en tête, faisant de la FAF l’association qui paye le mieux ses entraîneurs nationaux.
En deuxième position de ce classement vient Hugo Broos (71 ans), avec un salaire de 75 000 euros par mois avec l’Afrique du Sud. Le Belge, en poste depuis 2021, était pressenti un temps à la tête des Verts au lendemain de la CAN 2023, mais il a décidé de poursuivre son aventure avec l’Afrique du Sud. Le Flamand est à ex-æquo avec le coach champion d’Afrique avec la Côte d’Ivoire, qui s’est vu attribuer les mêmes émoluments que son prédécesseur Jean-Louis Gasset après son sacre africain.
Le coach du Maroc, Walid Regragui, pointe à la quatrième position avec un salaire mensuel de 70 000 euros.
Aliou Cissé gagnait avec le Sénégal 46 000 euros par mois, soit un peu plus que le Ghanéen Otto Addo (45 300 euros) ou que le Belge Marc Brys au Cameroun (44 000 euros).
À l’opposé, le Soudan, pourtant moins loti, offre un salaire de 48 000 euros au Ghanéen James Kwesi Appiah. Bien plus que l’Égypte qui verse quant à elle autour de 30 000 euros par mois à Hossam Hassan.
En Tunisie, Faouzi Benzarti figure parmi les coachs les moins bien payés avec « seulement » 10 000 euros par mois, soit la moitié de ce que perçoit le Belge Tom Saintfiet avec le Mali (20 000 euros).
À titre comparatif, Djamel Belmadi touchait, à son arrivée à la tête de l’EN en 2018, 80 000 euros par mois. Son salaire a été sensiblement augmenté après le sacre africain de 2019. Mais malgré cela, la FAF reste l’association qui paye le mieux.
Pour le moment, Vladimir Petkovic justifie bien son salaire, un chiffre qui ne comprend pas les primes d’intéressement, lesquelles restent également conséquentes en cas d’atteinte des objectifs qui lui sont assignés.