Nous contacter

A La Une

CR Belouizdad/Mehdi Rabhi – erreur de casting : Enième épisode

Publié

le

Rabhi

Le CR Belouizdad a annoncé, ce lundi matin, la rupture, « à l’amiable », du contrat avec Corentin Martins pourtant désigné à l’intersaison seulement. Cela fait une nouvelle erreur de casting de Mehdi Rabhi, président du Conseil d’Administration de la SSPA/CR Belouizdad. C’est la quatrième mauvaise décision sur le choix d’entraîneur. Malgré cela, Rabhi tient toujours en place.

La défaite du Chabab face au MC El Bayadh aura couté la tête à l’entraîneur en chef. Pourtant, c’est celle de Rabhi qui a été réclamée par la majorité des supporters. Les inconditionnels pensent que le patron de la direction a cumulé assez de tares pour ne pas rester en poste.

Cependant, le bouc-émissaire a -de nouveau- été le coach. Martins, dont le contrat devait courir pour deux saisons, a été remercié en raison d’une entame de saison catastrophique en championnat (3 points pris en 4 journées avec 0 victoire). Le communiqué pondu par le board évoque la fameuse « séparation à l’amiable » qui cache des dédommagements conséquents.

El-Kouki, Vandenbroeck, Paqueta, Martins… : Mode « coachivore »

Par ailleurs, on peut relever que les résultats n’ont pas toujours été la raison principale de la fin de collaborations avec les trois prédécesseurs de Martins. En effet, Nabil El Kouki, facile vainqueur du championnat et finaliste de la Coupe d’Algérie au terme de l’exercice 2022-2023, a vu son contrat être rompu, sur forcing des supporters, car son jeu n’était pas « séduisant ».  Sven Vandenbroeck, désigné juste après, n’a pas fait long-feu. Le technicien a été évincé dès le premier revers en championnat contre l’USM Khenchela. Ironie du sort, le score qui lui a été fatal était le même que celui concédé par Martins (2-3).

Mais ce n’était pas vraiment cette contreperformance qui a précipité le départ du belge. En vérité, c’est son refus de faire jouer Raïs M’Bolhi, recruté par Rabhi, comme titulaire qui a poussé ce dernier à le « dégager ». Par la suite, il a fait revenir Marcos Paquetá qui n’a pas pu préserver la couronne de champion resté à Belouizdad pendant 4 ans.

Un management à perte sans rendre des comptes

Un semi-échec que le sacre en Coupe d’Algérie est venu camoufler. Mais les Rouge et Blanc sous les ordres du driver brésilien, n’étaient pas convaincants. Surtout en Ligue des Champions CAF avec une élimination dès le premier tour pour l’opus 2023-2024 alors que les Gars de Laâquiba ont toujours passé la phase de poules lors des  participations précédentes. Le bilan de Rabhi est un échec patent sur les plans de la managérial, avec une ribambelle de flops dans les recrutement et des bons joueurs comme Akram Bouras qu’il a laissés filer, mais aussi des résultats.

Et on peut relever que les deux titres (championnat et coupe d’Algérie) sont le fruit de la décision de Mohamed Benelhadj (El Kouki) et d’une idée recyclée en faisant de nouveau appel à Paqueta. En dépit de ces erreurs à répétition, il bénéficie (on ne sait comment ?) de la confiance de Madar Holding, actionnaire majoritaire du CRB et piloté par Charaf-Eddine Amara. Etrange immunité pour un président du CA qui a dépensé des milliards en dédommagements pour des contrats « inutiles ». La gestion est beylicale et irresponsable. Il faudra rendre des comptes…

Tendance