Plus en vue avec l’Olympique Lyonnais (6 matchs pour 2 buts et 3 passes décisives) cette saison, Rayan Cherki (21 ans) se retrouve – de nouveau – au premier plan et au cœur des spéculations. Certains martèlent qu’il envisage sérieusement de représenter l’Algérie. Ils assurent même que le gaucher aurait donné son accord pour rejoindre les Verts. Mais nous sommes en mesure d’affirmer que, contrairement à Mitchell Weiser et Amine Chiakha, son arrivée -sur le court terme- chez les Fennecs n’est pas à espérer.
Technique, percussion, puissance mais aussi de l’inconstance, ce sont les caractéristiques de Rayan Cherki qui est sur le circuit du football professionnel depuis cinq ans maintenant. Malgré cette précocité, il n’a pas pu passer le cap et quitter les Gones vers un plus grand club. Lui qui était annoncé comme un crack absolu et était en avance sur les temps de passage d’un footballeur.
Plus attaché qu’Olise mais…
Dans cette confusion, il y a sa carrière internationale qui a du mal à décoller. La preuve : même avec les Espoirs de l’équipe de France, il a eu du mal à s’imposer. D’ailleurs, Thierry Henry, qui n’a jamais caché son admiration pour son potentiel, s’est résolu à se passer de lui pour les Jeux Olympiques Paris 2024 après l’avoir pris comme réserviste.
Il n’a donc pas eu la même trajectoire qu’un certain Michael Olise. Ce dernier avait aussi la possibilité d’opter pour El-Khadra. Il est passé par les Bleuets avant d’être promu chez les seniors de Didier Deschamps dans la foulée des Olympiades. Et le rajeunissement des Bleus peut faire que Cherki attende une opportunité dans un avenir proche.
Les louanges qui le laisse espérer l’équipe de France
D’autant plus que d’anciens champions du monde français de 1998, à l’instar de Thierry Henry ou Emmanuel Petit, montrent beaucoup de foi en son talent. Naturellement, cela fait que le Lyonnais se mette à envisager sérieusement une carrière chez l’EDF et la fixe comme aboutissement légitime. Toutefois, pour l’instant, il ne s’est pas publiquement prononcé sur son choix. Sa famille envoyant même, auprès de son entourage immédiat à Lyon, des signaux positifs en faveur de l’Algérie.
Certes, il n’a pas fermé la porte à la sélection algérienne comme Yacine Adli. Mais l’information est que la priorité de Cherki, qui montre tout de même une certaine proximité avec l’Algérie contrairement à Olise, ira pour la France. Du moins jusqu’à ses 23 ans. Et la Fédération algérienne de football (FAF), qui avait pris attache avec lui du temps du sélectionneur Djamel Belmadi, ne compte pas faire le forcing pour le faire venir sachant la complexité du dossier.
