Avant la venue de Djamel Belmadi et le sacre de l’équipe nationale à la CAN 2019, c’est Rabah Madjer qui était le dernier à passer aux commandes techniques de l’Algérie. Et son retour ne s’est pas passé comme prévu. En effet, son aventure a tourné court puisqu’il n’a pu diriger que 7 matchs marqués par 4 revers de suite avant son départ. Malgré cela, il dit ne pas comprendre pourquoi la Fédération algérienne de football (FAF) l’avait remercié aussi rapidement.
La lourd défaite (3-0) chez le Portugal, la terre qui l’a vu devenir légende avec le FC Porto grâce à la talonnade qui portera éternellement son nom, de Cristiano Ronaldo avait sonné le glas pour Madjer. Un revers auquel l’icône du football Dz n’a pas pu survivre. « Après des efforts et un travail intense pendant 8 mois, j’ai été limogé à cause d’une défaite lors d’un match amical contre le Portugal, et jusqu’à maintenant je me pose des questions ! », s’est-il interrogé dans le podcast Fi 90.
Malgré des résultats chaotiques, il pense qu’il a laissé son empreinte en 8 mois et 3 rassemblements. « Je suis toujours triste après tout le travail que j’ai accompli en 8 mois pour qualifier mon équipe à la Coupe d’Afrique des Nations. Même avec les journalistes, je leur ai dit que j’y allais pour gagner la CAN en Égypte, mais malheureusement…», indique l’ancien joueur du NA Hussein Dey.
Il pense avoir une part de mérite dans le sacre de Belmadi
Par ailleurs, il assure avoir « bossé pendant 9 mois pour qualifier mon équipe en Égypte. Djamel Belmadi est mon élève, et certains l’ont mal compris. Il était un joueur quand j’étais entraîneur de l’équipe d’Algérie. Après 1 mois et demi, il a pu remporter la CAN, ce qui veut dire que moi et mon staff avons fait un bon travail avant lui. Le plus important, c’est que l’équipe nationale ait gagné ».
Fait à relever : Madjer n’a dirigé aucun match des éliminatoires de la CAN 2019. Son seul match officiel était son premier en réception du Nigéria (victoire 3-0) dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. Les Nigérians étaient déjà qualifiés pour le rendez-vous russe et les Algériens éliminés. C’était Lucas Alcaraz qui avait fait la campagne de qualification à la CAN 2019.
