Benlamri, défenseur central et champion d’Afrique 2019, avait clarifié les raisons de son départ initial, expliquant que son retrait était lié aux conditions inadéquates mises à sa disposition. Dans une interview, il a mentionné des demandes élémentaires pour un joueur professionnel, telles qu’une carte SIM pour être contacté, des moyens de transport, et un logement stable. « J’ai évolué dans plusieurs pays et jamais je n’ai rencontré de telles difficultés. Ce que je demande, ce sont des conditions de base pour exercer mon métier de footballeur, » a-t-il affirmé, rejetant ainsi toute intention de fausser compagnie à son équipe.
Les dirigeants d’Al Shorta, de leur côté, auraient enttre-temps contacté la FIFA pour signaler l’absence de Benlamri, ajoutant ainsi un volet administratif au conflit. Benlamri a également subi des critiques personnelles de la part de Wahab Al-Taie, superviseur du club, mais a choisi de ne pas répondre directement, invoquant le respect envers les aînés.
Le récent retour de Benlamri en Irak récemment pourrait être interprété comme un signe de bonne volonté pour résoudre ce différend. Toutefois, avec la plainte désormais déposée, le joueur et Al Shorta devront probablement se confronter devant les instances de la FIFA pour clarifier cette situation tendue. Une rupture de contrat pour l’ancien pensionnaire du Mouloudia d’Alger sera donc sans doute de la partie.