Pour la première fois de l’ère Petkovic, Youcef Belaïli sera sur la feuille de match d’une rencontre de l’équipe nationale. L’on se demande alors s’il va jouer d’entrée ou s’il commencera comme remplaçant ? Retrouvera-t-il son aile gauche qu’il affectionne tant ou aura-t-il une autre fonction ? Le milieu offensif suscite tant d’interrogations même s’il a tout pour être une certitude. Détails.
Belaïli débarque en terrain connu avec les Verts. En terrain conquis même puisqu’il a constamment eu un rendement qui donne satisfaction quand il a porté le maillot Dz. D’ailleurs, à un moment donné, il s’était même imposé comme un leader technique en présence de Riyad Mahrez… bien que les deux styles soient sensiblement différents.
L’africo-compatibilité de Belaïli joue en sa faveur
La particularité avec Belaïli est qu’il a un jeu africo-compatible. En effet, cela a souvent été l’atout maître du pensionnaire de l’Espérance de Tunis. D’ailleurs, il n’est jamais aussi en forme que quand il joue la Ligue des Champions CAF avec le club tunisois qui lui avait, il faut le rappeler, permis d’intégrer la sélection en 2018 sous la coupe de Djamel Belmadi.
Sept ans plus tard, ses performances (16 buts et 11 passes décisives en 27 apparitions) avec ce même club lui ont valu son comeback. Sa force reste son efficacité en LDC CAF où il compte 7 réalisations et autant d’offrandes en 8 rencontres. Se montrer aussi prolifique en Afrique reste un signal de supériorité avérée que Petkovic devrait considérer.
Replacement en vue ?
Comme un signe de conviction, le technicien bosnien a indiqué que « C’est le bon moment pour le convoquer. Il fait preuve d’un rendement sans discontinu avec son club.» Après, on ne sait pas si sa place dans les plans principaux sera indiscutable. En tout cas, il est utile de noter que Belaïli est le 3e meilleur passeur de la sélection en activité (19 unités).
Cependant, même s’il ne marque pas beaucoup (9 pions en 54 sélections), son apport dépasse les simples stat’. Il a la fibre d’un vrai dépositaire du jeu. Même s’il aime plus venir depuis le côté. De quoi faire germer l’idée de le faire jouer en “10” chez Petkovic et garder Saïd Benrahma sur le côté ? Cela reste à voir. Et les premiers indicateurs seront lors du match de ce vendredi chez le Botswana (14h00) à Francistown et non à Gaborone où il avait marqué un corner direct en novembre 2019 pour offrir les trois points de la victoire (0-1) aux Fennecs contre les Zèbres.
