Ce samedi, on a pris connaissance des cinq vice-présidents de la Confédération africaine de football (CAF). C’est Patrice Motsepe, premier responsable de l’instance, qui les a désignés. Walid Sadi, président de la Fédération algérienne de football (FAF), ne figurait pas parmi le quinté. Néanmoins, il faut savoir que ce n’est aucunement un échec pour lui. En effet, le patron de la FAF ne briguait tout simplement pas la vice-présidence.
Après avoir réussi à intégrer le Comité exécutif (ComEx) de la CAF en mars dernier, Sadi assistait à la première réunion du ComeEx tenu à Accra (Ghana) ce samedi. Ce conclave a levé le voile sur l’identité des cinq membres qui rempliront l’organigramme de la vice-présidence. Il s’agit, dans l’ordre, de Faouzi Lekjaa (1er vice-président/Maroc).
Sadi a déjà assez de responsabilités
Le troisième homme dans la hiérarchie sera Kurt Okaraku (Ghana) suivi de Pierre-Alain Mounguenegui (Gabon) et la Congolaise Bestide Kazadi. Pour sa part, Feizal Sidat (Mozambique) sera le cinquième vice-président. Il faut savoir que le poste de la zone Afrique du Nord était déjà acquis pour Lekjaâ compte tenu de sa proximité avec Motsepe et son influence en interne.
A partir de là, Sadi n’avait pas l’ambition de se présenter. Et il l’a fait savoir à la CAF lorsque la structure avait approché les différentes fédérations pour connaître leur position par rapport à cette désignation. De plus, Sadi a déjà assez de responsabilités importantes pour alourdir sa valise avec un poste pareil. Il est déjà ministre des Sports et boss de la FAF et l’UNAF. Et il a estimé que ces trois casquettes sont suffisantes. Dès lors, il ne s’agit aucunement d’un échec pour lui et l’Algérie. La stratégie est de reprendre les marques à la CAF avant de s’attaquer à ces batailles ardues pour des postes avancés.