Contrairement aux rumeurs qui circulent ces derniers jours, aucune enquête de l’Inspection Générale des Finances (IGF) n’est actuellement en cours concernant les activités des clubs de la Ligue 1 Mobilis. C’est du moins ce qu’ont confié à La Gazette du Fennec des sources sûres.
Selon nos informations, les clubs de la Ligue 1 Mobilis, constitués en sociétés par actions, échappent de fait au champ de compétence directe de l’IGF. Et si enquête il y a, elle se fera si besoin au niveau des sociétés mères. Mais là aussi, la comptabilité est tellement rigoureuse, mais aussi et surtout plafonnée, que les spéculations autour de prétendues dilapidations de biens publics relève du fantasme.
La responsabilité incombe à la société mère
En tant qu’entités économiques autonomes, ces clubs obéissent aux règles de la comptabilité commerciale. Et c’est leurs sociétés mères qui s’en occupent. Ces dernières veillent avec rigueur à la gestion des ressources financières de leurs filiales sportives, conformément à une politique de transparence comptable stricte. « Chaque sou dépensé doit être justifié, et la traçabilité est assurée en interne », explique un cadre d’un club de l’élite à La Gazette du Fennec.
Cette mise au point vise à dissiper les spéculations qui, ces derniers jours, ont alimenté les réseaux sociaux et certains espaces médiatiques, laissant entendre une implication directe de l’IGF dans la gestion des clubs de football professionnel. À ce jour, aucune action officielle en ce sens n’existe. C’est tout ce qu’il faut retenir.