Ramy Bensebaini et Baghdad Bounedjah sont officiellement forfaits pour le déplacement à Casablanca pour y affronter la Guinée, lundi, pour le compte de la 8e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Les deux piliers des Verts ont reçu, jeudi, face au Botswana, l’avertissement de trop qui enclenche la suspension automatique. Une sentence pourtant évitable avec un peu plus de rigueur. Ou de retenue. C’est selon.
Bensebaini et Bounedjah n’ont pas été avertis dans des faits de jeu. Quand bien même cela fait partie de ce sport, il n’en demeure pas moins que la façon avec laquelle ils ont écopé voir provoqué le jaune interpelle à plus d’un titre. Jugeons-on :
Ramy Bensebaini s’en va en découdre avec un vis-à-vis, peu avant la pause, après une échauffourée dans la surface de réparation. S’en est suivi une bousculade et quelques noms d’oiseaux qui en vaudront au défenseur du Borussia Dortmund d’être averti. Connaissant le caractère de feu du natif de Constantine, personne n’avait bronché sur le coup. D’autant qu’il s’en est, disons-le sans détours, sorti à bon compte parce que le rouge n’était pas loin.
En deuxième mi-temps, c’est au tour de Bounedjah d’être averti. L’attaquant d’Al-Shamal, tout content de redonner l’avantage aux Verts en deuxième mi-temps, balance le haut et s’en va célébrer son 33e but sous le maillot vert avec le public. Le jaune est inévitable. Pourtant, avec un peu plus de retenue, ni Bensebaini, ni Bounedjah n’auraient été avertis. Du moins pour de tels motifs.
En zone mixte, Baghdad Bounedjah a essayé de se défendre comme il pouvait en assurant ne pas avoir été informé qu’il était sous la menace d’une suspension. Visiblement, Bensebaini n’a pas été “averti” non plus. D’où la question sur le rôle de l’administrateur des Verte. C’était aussi son rôle d’identifier les joueurs sous la menace d’une suspension et le déclarer soit aux concernés soit au staff technique.
L’on déduit à travers les propos de Bounedjah que s’il avait été informé, il aurait fêté son but autrement. Et peut être que Bensebaini n’aurait pas non plus joué les “gros bras” dans la surface de réparation adverse. A l’arrivée, ni l’un ni l’autre ne seront disponibles pour la Guinée. Ce qui constitue une perte en soi lorsqu’on sait comment l’EN a souffert avec tous ses atouts face au Botswana. Et si on en est là aujourd’hui c’est parce que l’administrateur de l’équipe nationale a peut être omis de réviser ses fiches. Dommage…
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