L’Algérie est à 90 minutes d’une qualification pour la Coupe du monde 2026. Une victoire en octobre face à la Somalie et les Fennecs valideront leur ticket pour le rêve américain. 90 minutes qui peuvent changer le destin d’un pays. Mais à l’heure où la nation attend des guerriers, deux cadres supposés incarner l’expérience et le talent se ridiculisent. Saïd Benrahma et Youcef Belaïli préfèrent s’écharper à coups de stories Instagram. Un comportement indigne.
Les supporters algériens réclament des passes, des buts, de la sueur. Ils récoltent des provocations virtuelles. Ils veulent des joueurs, ils obtiennent des influenceurs. L’équipe nationale n’a pas besoin de « clashs » numériques, mais de leaders techniques et mentaux. À ce stade, le ridicule salit plus que les crampons. Un vestiaire est sacré. Et il n’a pas vocation à devenir l’écho d’un ring virtuel. Ce genre d’enfantillages fissure un groupe déjà fragilisé par un rendement critiqué et une pression populaire énorme. Dans une sélection où chaque détail compte, ces querelles sont une bombe à retardement. Et elles arrivent au pire moment.
Quel exemple pour les jeunes ?
Le plus grave, c’est le message envoyé aux jeunes comme Maza ou Chiakha. Est-ce cela, porter le maillot de l’Algérie ? S’affronter publiquement comme des collégiens en quête de likes ? À ce rythme, on apprend aux générations montantes que l’équipe nationale est une scène de télé-réalité, pas un sanctuaire sportif.
Heureusement, certains rappellent l’essentiel. Critiqué mais lucide, Aïssa Mandi a publié aujourd’hui une story digne des grands leaders, comme pour répondre directement aux enfantillages de Belaïli et Benrahma :
« Fin de cette trêve internationale 🇩🇿 il reste encore beaucoup de travail mais comme toujours restons UNIS. Tous ensemble pour atteindre notre objectif de Coupe du Monde 🤲🏽 Rendez-vous en Octobre ⚽️ »
Un message clair, net, sans détour : restons unis. Une leçon de maturité qui devrait inspirer ceux qui se prennent pour des stars alors qu’ils n’ont rien prouvé au moment de faire la différence devant. Quand Mandi appelle à l’unité, d’autres jouent les collégiens.
90 minutes, pas 90 stories
En octobre, l’Algérie joue son avenir. 90 minutes pour écrire l’Histoire, pas 90 stories pour amuser la galerie. Ce n’est pas le moment de régler des comptes personnels. C’est le moment de courir, de se battre, de se taire. Le peuple veut voir une équipe, pas une télé-réalité.
Benrahma-Belaïli : il n’en restera qu’un… ou aucun. Et si aucun des deux ne comprend ce que représente ce maillot, qu’ils cèdent la place. L’Algérie trouvera toujours des joueurs prêts à mouiller le maillot. Le Mondial ne se joue pas sur Instagram, mais sur le terrain.
🔴Le football peut aller très vite. Il faut s’en rappeler.
❗️Article >> https://t.co/L6IOBNE77S pic.twitter.com/1SKJcpxum9— La Gazette du Fennec (@LGDFennec) September 10, 2025