Depuis vendredi, on a appris que Youcef Belaïli fait l’objet d’une plainte de l’AC Ajaccio pour “l’utilisation de faux documents” pour obtenir un dédommagement de 380 000 euros, servant à indemniser à Al Ahli SC pour sa rupture unilatérale du contrat en 2020, de la part de la direction corse. Cette dernière a contesté – auprès de la FIFA – l’authenticité d’un justificatif utilisé par l’Algérien estimant qu’il était faux. Le club ajaccien évoque même une “escroquerie”. Si cela se confirme, l’actuel pensionnaire de l’ES Tunis risque des sanctions, pénales en France et sportives de la part de la FIFA, qui pourraient plomber sa fin de carrière. Notamment avec la sélection d’Algérie.
Pour l’instant, on ne sait pas si Belaïli est coupable. D’autant plus l’ACA a connu, ces dernières années, une gestion administrative très opaque qui a précipité sa rétrogradation en 7e division. Des enquêtes y sont menées pour « extorsion », « escroqueries » et « faux et usage de faux » comme le rapporte les médias locaux. C’est pour dire que le milieu offensif Dz, passé par les Rouge et Blanc lors de la saison 2022-2023, peut être victime de fausses accusations.
Du coup, il y a la présomption d’innocence mais aussi l’éventualité que le Fennec soit coupable. D’autant plus qu’Al Ahli Saudi FC, qui aurait apposé sa signature sur ledit document, a assuré qu’il ne connaissait pas l’existence dudit support. En tout cas, ce qu’il faut savoir c’est quel FIFA, destinatrice de la contestation du team français, ne badine pas avec l’usage de faux documents.
Belaïli pourrait rater le Mondial 2026 et écoper de la prison ferme
En effet, dans la partie “contrefaçon et falsification”, présentes sur le code disciplinaire de la structure fédérale, on peut lire que “toute personne qui, dans le cadre d’une activité relative au football, crée un faux titre, falsifie un titre ou utilise un titre faux ou falsifié est sanctionnée d’une amende et d’une suspension d’au moins six matches ou d’une période de 12 mois au minimum.”
Ainsi, Belaïli encourt le risque d’un arrêt pouvant aller jusqu’à une année. Ce qui pourrait le priver d’une éventuelle présence à la CAN 2025 mais – surtout – la Coupe du Monde 2026 s’il écope de la suspension maximale (12 mois). Par ailleurs, il y a les sanctions pénales que la justice en France pourrait prononcer à son encontre. Ce concernant, la loi là-bas prévoit jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende dans ce genre d’affaires. Cependant, on n’en est pas là pour le moment. Il faudra suivre attentivement l’évolution de ce dossier car les choses ne sont pas vraiment nettes du côté du club corse depuis un moment. Et ce n’est aucunement Belaïli qui devrait payer les pots cassés.
Les graves accusations de l’AC Ajaccio contre Youcef Belaïli !