À douze semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, de vives inquiétudes secouent les coulisses de la Confédération africaine de football (CAF). En cause : les violentes manifestations, notamment à Rabat où 8 sélections dont l’Algérie séjourneront lors du premier tour, qui agitent depuis plusieurs jours le Royaume du Maroc, pays hôte de la compétition.
Si, pour l’heure, aucun communiqué officiel ne remet en cause l’organisation de la CAN sur le sol marocain, des sources proches de l’instance panafricaine laissent entendre que le board de la CAF envisage déjà un éventuel plan de substitution. Une solution de repli qui ne serait activée qu’en cas de dégradation significative de la situation sécuritaire.
La CAF, bien consciente de l’enjeu symbolique, sportif et logistique que représente cette édition 2025, reste officiellement prudente. Pour l’instant, le Maroc conserve la confiance de l’instance dirigée par Patrice Motsepe. Mais dans les couloirs du siège de la CAF, au Caire, l’inquiétude est palpable.
La CAF suit l’évolution de la situation avec attention
Ce n’est pas la première fois qu’une CAN fait face à une menace en raison d’un contexte politique ou sécuritaire tendu. Mais à ce stade avancé de la préparation, un changement de pays hôte serait un véritable séisme, tant pour les supporters que pour les diffuseurs et partenaires commerciaux.
La réalité politique actuelle pourrait tout compromettre. Reste à savoir si la situation s’apaisera dans les semaines à venir ou si, au contraire, la CAF devra prendre une décision historique. Ce ne serait pas une première avec le Maroc, qui avait déjà décidé de manière unilatérale de ne pas accueillir la CAN 2015 en raison de la pandémie d’Ebola.
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