Considéré comme l’un des (très potentiels) héritiers de Riyad Mahrez sur l’aile droite, Badredine Bouanani (20 ans/5 capes) a tout l’avenir devant lui. Mais cela fait une année qu’il n’a plus mis les pied en sélection et deux ans qu’il n’est pas apparu avec la tunique de l’Algérie. Revenu au premier plan après sa signature au VfB Stuttgart (Bundesliga) lors du mercato estival, le gaucher espère certainement faire son retour chez les Verts le plus rapidement possible. Toutefois, sa présence dans la liste d’octobre, pour les deux sorties dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 contre la Somalie (09 octobre) et l’Ouganda (14 octobre), de Vladimir Petkovic s’annonce compliquée. A moins que…
Sous la coupe du successeur de Djamel Belmadi, qui avait réussi à le convaincre d’opter pour les Verts, Bouanani a été appelé une seule fois. C’était en octobre 2024 pour la double confrontation face au Togo dans les éliminatoires de la CAN 2025. Cependant, l’ancien pensionnaire de l’OGC Nice n’a pas pu jouer la moindre minute contre les Eperviers. Par la suite, il ne figurait plus dans les plans. Même son bon finish (1 but et 3 passes décisives en 5 matchs) avec un temps de jeu conséquent depuis le mois d’avril n’avait pas suffi pour signer une présence lors du rassemblement de juin et le deux matchs amicaux face au Rwanda et la Suède.
Son secteur est (très) engorgé
A présent, le côté droit de l’attaque des Fennecs compte trois ailiers. A commencer par le capitaine Riyad Mahrez duquel Petkovic ne compte absolument pas se passer. Aussi, il y a Anis Hadj Moussa et Ilan Kebbal, qui attend toujours sa chance malgré une belle forme affichée (3 réalisations et 2 offrandes en 6 rencontres) avec le Paris FC depuis l’entame de l’exercice en cours.
Comprenez donc que Bouanani se retrouve face à un secteur de prédilection très embouteillé. Dès lors, il lui est difficile de se frayer un chemin pour percer les plans du sélectionneur. Sauf si Petkovic lui accorde un autre rôle en le faisant jouer sur le côté opposé où Ibrahim Maza pourrait sauter de la liste. Ce qui n’augmentera pas forcément ses chances de briller. Mais bon, à ce niveau, quand l’opportunité se présente, il n’y a pas forcément à choisir. Il faut juste la saisir. Surtout que les places sont désormais chères en équipe nationale à l’approche de la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2026 que tout le monde rêve de jouer.
