Les Algériens y verront probablement une sorte de karma. Le Cameroun, qui avait dramatiquement éliminé les Verts un soir de 29 mars 2022 au stade Mustapha Tchaker, de la course à la Coupe du Monde au Qatar, voit un fait de jeu venir compromettre ses chances de se qualifier directement à l’édition 2026 du Mondial. En effet, le deuxième but, qui a relancé le Cap-Vert pour obtenir le nul (3-3) et garder deux longueurs d’avance aux commandes du groupe “D”, concédé par la Libye a du mal à passer auprès des supporters des Lions Indomptables. Pour eux, la bourde du gardien Wuhayshi est “louche”.
Il faudra un miracle pour que le Cameroun poinçonne le ticket direct (il peut terminer parmi les 4 meilleurs seconds et s’offrir les barrages) pour la prochaine Coupe du Monde. Pour la 10e et dernière journée, il faudra s’imposer en réception de l’Angola et espérer que l’Eswatini, dernier de la poule (3 points), accroche ou batte le Cap-Vert chez lui. Ce qui paraît peu probable.
Le hors-jeu imaginaire sifflé contre le Cap-Vert, on en parle ?
Les héritiers de Samuel Eo’o pensent naturellement que le scénario préférable aurait été que les Capverdiens lâche les trois points à Tripoli. Surtout qu’ils étaient menés par deux buts avant que le keeper des Chevaliers de la Méditerranée ne fasse une cagade sur un ballon sans risque. Cette réalisation a permis aux Requins Bleus de revenir dans la partie et d’égaliser vers la fin.
Du côté du Cameroun, la pilule ne passe pas. Toutefois, il y a un autre fait de jeu sur lequel les Camerounais ferment les yeux. Il s’agit de ce hors-jeu inexistant sifflé dans le temps additionnel alors que les Capverdiens pouvaient sceller la victoire sur un contre dans lequel ils étaient en supériorité numérique (4 contre 1). Il est évident que cette action aurait scellé le sort du ticket du sextuor en faveur du Cap-Vert, qui aurait compté 22 points, avant même d’attendre la dernière journée dans cinq jours. En 2022, Bakary Gassama a mangé du mille-feuille. En 2025, le Cameroun boit le calice à la place du café.
