Mardi, lors du duel Algérie – Ouganda (succès 2-1) au stade Hocine Aït-Ahmed (Tizi Ouzou), Amine Gouiri n’a pas pu aller au terme du match après un choc violant avec le portier adverse, lui aussi sorti et évacué vers l’hôpital. A ce moment, Vladimir Petkovic avait épuisé ses 5 changements réglementaires. Cependant, Nabil Bentaleb a pu prendre place de l’attaquant. Beaucoup ne comprenaient pas trop comme cela était faisable. Sauf que le règlement permettait cette 6e substitution. Explications.
C’est connu. Dans un match de football, les entraîneurs ont désormais droit à 5 remplacement répartis sur 3 fenêtres de changements en plus d’une à la mi-temps. Aussi, un sixième changement est désormais possible durant les prolongations.
Toutefois, il y a un autre “joker” pour les coachs que Petkovic a exploité mardi contre les Ougandais. Il s’agit de cette autorisation à recourir à un « remplacement pour commotion cérébrale » au cours d’un match et indépendamment du nombre de remplaçants déjà utilisés. C’est la loi 3.2 (joueur) qui l’autorise.
L’arbitre pas habilité à juger la gravité de la blessure de Gouiri
Elle stipule que « dans les compétitions où le nombre de remplaçants figurant sur la liste de départ est équivalent au nombre maximal de “remplacements normaux” possibles, le “remplaçant pour commotion cérébrale” peut être un joueur remplacé plus tôt dans le match et le remplacement peut être effectué à tout moment, indépendamment du nombre de remplaçants déjà utilisés. »
Aussi, ce qu’il faut savoir c’est que le referee et ses assistants, notamment le 4e arbitre « ne sont pas habilités à décider si une blessure potentielle ou avérée permet de recourir à un “remplacement pour commotion cérébrale”. » Par ailleurs, « ils doivent apporter leur soutien en cas de blessure potentielle ou avérée, notamment en indiquant au capitaine, à l’entraîneur et/ou au personnel médical de l’équipe s’ils estiment qu’un joueur a besoin d’un examen et/ou d’un traitement. » Au meilleur des cas, ils peuvent « relayer auprès des autorités concernées tout doute quant à un recours inapproprié au “remplacement pour commotion cérébrale”. »