Amine Gouiri a dû être évacué vers l’hôpital mardi soir après un sacré choc avec le keeper de l’Ouganda qui l’a heurté de plein fouet sur une sortie aérienne. La blessure semblait assez sérieuse puisque l’avant-centre a été touché à la tête mais – surtout – à l’épaule. La même qui a été traumatisée contre le FC Lorient en septembre écoulé. A partir de là, il se pourrait que l’articulation en question nécessite une intervention. Dans ce cas, sa participation à la CAN 2025 (21 décembre – 18 janvier 2026) s’écrira au conditionnel.
Selon des premiers échos que La Gazette du Fennec a pu recueillir, la gravité n’est pas vraiment établie pour Gouiri. Pour l’instant, aucune durée n’a été précisée pour son indisponibilité. S’il y a des retours – à priori – rassurants, on peut noter que ce type de blessures reste complexe.
Une récidive impliquera de passer sur le billard
D’ailleurs, elle n’est pas sans rappelle le cas Youcef Atal qui avait longtemps joué avec une épaule qu’il s’était déboitée une première fois lors de la CAN 2019 face à la Côte d’Ivoire en quart de finale. Le latéral droit a fini par se résoudre à se faire passer sur le billard. Pour revenir à Gouiri, on notera que le staff médical des Fennecs a pu lui remettre l’articulation en place avant d’évacuer le Marseillais vers l’hôpital comme le stipule le protocole commotion. La batterie de tests passée, “rien de très grave n’a été décelé”, nous affirme une source proche du dossier.
En tout cas, on apprend que Gouiri va passer des examens plus approfondis demain jeudi à Marseille. Selon toute vraisemblance, il sera “out” pour la réception du Havre AC samedi prochain en championnat de France. S’il a pu reprendre du service rapidement après sa première blessure contractée le 12 septembre dernier face aux Lorientais, pour cette fois, la prudence sera de mise. Surtout qu’un attaquant est souvent amené à livrer des duels aériens. Avoir une équipe récalcitrant n’est donc pas l’idéal dans une zone de contacts permanents. Le dilemme pour Gouiri pourrait donc se poser : jouer avec une épaule qui fait mal (comme l’a fait Jude Bellingham avec le Real Madrid la saison passée) ou se faire opérer et manquer la CAN 2025 ? Pas évident.
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