A grande cérémonie, de grands noms. Et Lakhdar Belloumi est une grosse pointure du football algérien. Pour certains, il est même un monument. Ceux qui l’ont vu jouer pensent tout simplement qu’il est “le meilleur joueur de tous les temps en Algérie”. Et le fait qu’il n’ait pas laissé tout ce beau monde indifférent lui vaut le “trophée des Légende” du Fennec d’Or 2025 attribué par La Gazette du Fennec.
Le maître de la passe aveugle ne pouvait pas à passer inaperçu. Lakhdar Belloumi est une icône de la balle ronde Dz. Partout où il était passé, il a semé son génie sur les pelouses. Aujourd’hui, il a même une descendance, son fils Mohamed Bachir en l’occurrence, qui a frappé aux porte de la sélection pour montrer que la génétique peut aussi préserver les “chromosomes foot” dans leur excellence.
Magicien et centenaire
L’enfant n’est pas encore prodige. Mais il est déjà un international comme son père était l’un des Verts d’antan. On revient au progéniteur. Au génie Lakhdar qui a légué un nom lourd. Avec son maillot floqué du 10, il a marqué les esprits et des buts qui traversent le temps et perdurent tel un indélébile souvenir. Notamment celui contre la République Fédérale d’Allemagne (RFA) en Coupe du Monde 1982 pour un succès référence que les parents ont conté aux enfants et petits-enfants telle une conquête éternelle.
Belloumi c’est une carrière, qui n’a malheureusement pas traversé les frontières, remarquable. Un legs pour les générations. Celles arrivées plus tard. Notamment celle emmenée par Riyad Mahrez que beaucoup mettent sur la même balance que Lakhdar mais qui n’est – il faut le relever – pas le produit local de l’Algérie. En cette année 2025, le gaucher a passé la barre des 100 sélections. Un curseur que Belloumi avait atteint avant lui et qui avait résisté jusqu’à l’année dernière quand Islam Slimani l’a dépassé suivi par Aïssa Mandi et Mahrez. Être centenaire c’est bien mais être Belloumi c’est à part.


